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    [PODCAST] John Harbour réfléchit et aspire à achever une oeuvre de Raoul Barré John Harbour. Photo: Frédéric Bouchard

    [PODCAST] John Harbour réfléchit et aspire à achever une oeuvre de Raoul Barré

    2 juin 2022, 07h30
         |      Article rédigé par Frédéric Bouchard     

    Depuis son enfance, John Harbour est attiré par le cinéma. Se devinant d’abord une fascination pour les films de Louis de Funès, il fait la découverte de l’animation par hasard lorsqu’il s’inscrit au baccalauréat en art et science de l’animation à l’Université Laval. Il y poursuit ses études en effectuant une maîtrise en littérature et arts de la scène et de l’écran, où il s’intéresse à l’oeuvre de l’artiste multidisciplinaire Raoul Barré. Toujours dans le même programme, il est actuellement doctorant, en plus de poursuivre sa carrière de cinéaste. Sélectionné parmi la cinquième cohorte de résident·e·s en cinéma d’animation de la Cinémathèque québécoise, il a échangé avec nous à propos du court métrage d’animation qu’il développe en ce moment.

    « J’ai essayé le plus possible de comprendre la pensée [de Raoul Barré] en mettant en lien ses bandes dessinées avec ses films. Au doctorat, c’est la suite logique pour aller plus loin avec ce sujet : tenter de compléter un projet qu’il avait lorsqu’il est décédé en 1932. C’est un projet inachevé. Il a laissé des scénarios, des notes, des archives et des tests d’animation. Mon objectif est de compléter ce film », décrit le réalisateur de Québec à propos de son film d’animation à venir.

    « Microbus 1er » mélange prises de vues réelles et animation, sans jamais être présentées ensemble. John Harbour reprend ainsi le synopsis original, celui d’un patient visitant son médecin à la suite d’un inconfort à l’estomac. Après que le médecin ait avancé la présence de microbes dans l’organe du patient, une séquence d’animation révèle la microsociété qui vit à l’intérieur du personnage. Puis, une interaction est générée entre le patient et cet écosystème interne.

    « Comme Raoul Barré avait la santé fragile dans les années 30 jusqu’à son décès, j’ai l’impression que c’est un sujet qui est un peu autobiographique, mais abordé d’une façon très humoristique », avance le réalisateur, habité par la même intention de divertir le public avec ce projet. Certes, sa démarche pose des réflexions quant à son propre apport au projet. Le film doit témoigner du travail du défunt cinéaste québécois, mais aussi laisser place à une part de créativité quant à l’espace qui reste à « combler » par la sensibilité artistique de John Harbour.

    Tourné en animation 2D, pour les séquences animées, « Microbus 1er » a la particularité, étant donné l’époque où il a été originalement conçu, d’être dessiné sur papier. John Harbour veut reprendre aussi cette technique, même s’il peut être difficile de trouver aujourd’hui une expertise afin de reproduire ce processus. Pour ce qui est des séquences en prises de vues réelles, le cinéaste s’interroge à savoir s’il utilisera un appareil cinématographique de la même période ou s’il effectuera un choix plus audacieux avec une caméra moderne.

    Le traitement sonore sera également inspiré des notes laissées par Raoul Barré. Au gré de ses recherches, celui qui signe également les courts métrages « Mal de chien », coréalisé avec Roxane Tremblay et Ann-Sophie Fournier et « Pop Cycle », coréalisé avec Anne-Sophie Gravel, a repéré une pièce musicale tirée d’un ballet de 1866. Encore une fois, une étude rigoureuse doit être effectuée pour mieux comprendre la manière dont le son était créé à l’époque. « Il n’était pas aussi précis qu’aujourd’hui. Les sons étaient beaucoup faits avec des instruments de musique », note-t-il. Le compositeur Martin Gravel devrait se joindre au projet pour imaginer la trame sonore.

    Après avoir entamé la rédaction du scénario et créé une séquence d’animatiques, John Harbour doit continuer à bien se documenter afin de saisir en profondeur ce à quoi ressemblent les films d’animation de cette ère. « C’est un travail de longue haleine, juste de recherche, sans même penser à la conception », évalue le doctorant.

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