72e Festival de Cannes : Elia Suleiman, un cinéma d’intuitions plutôt que d’intentions
Dix ans après « Le temps qu’il reste », Elia Suleiman revient en force avec « It Must Be Heaven », un long métrage à la fois poétique et politique sélectionné en compétition officielle au 72e Festival de Cannes. Dans une approche alliant humour, réflexion existentielle et quête identitaire, le cinéaste qui se glisse dans la peau de son alter ego ES raconte son périple de la Palestine vers Paris, puis New York. Avant la grande première de son film au Grand Théâtre Lumière, le réalisateur a discuté avec Qui fait Quoi de cette oeuvre coproduite par la boîte de production québécoise Possibles Média.