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    Le festival Massimadi fait rayonner les artistes afro-queer Laurent Lafontant. Photo: Courtoisie

    Le festival Massimadi fait rayonner les artistes afro-queer

    17 février 2022, 07h20
         |      Article rédigé par Lyota Bonyeme     

    De retour pour une 14e édition, le festival Massimadi continue à mettre de l’avant les histoires, les diverses figures, les artistes internationaux et locaux afro-queer. Jusqu’au 11 mars 2022, le public aura accès à une programmation gratuite d’une vingtaine de films disponibles sur le site officiel de l’événement.

    « C’est la première fois qu’on a autant de films canadiens, » dit Laurent Lafontant, fondateur du festival Massimadi de Montréal. Cette année, la programmation inclut 28 films, dont 17 courts métrages, 8 long métrages et 3 moyens métrages, parmi lesquels on retrouve 8 films canadiens. « Il est important pour nous de supporter l’industrie et les cinéastes du Canada et du Québec. Cela dit, précise Laurent Lafontant, il y encore trop peu d’opportunités ici pour les artistes afro-queer de produire et de présenter leurs oeuvres. Notre but est justement d’encourager cette production en offrant une plateforme et en diffusant ces films au grand public. »

    Provenant des quatre coins du monde, les films présentés au festival offrent davantage de visibilité et donnent la parole à diverses communautés afro-queer, comme « The Legend of the Undergound, » une collaboration américano-nigérienne, de Nenka Onuorah et Giselle Bailey, un documentaire qui révèle la discrimination des communautés LGBTQ+ au Nigéria, ou encore « Masisi Wouj », un court métrage documentaire expérimental et politique réalisé par Zé Kielwagen, Marcos Serafim et Steevens Simeon, qui traite de la place des personnes LGBT dans le vaudou en Haïti.

    Comme chaque année, la programmation du festival inclut quelques films en avant-premières et d’autres qui ont déjà fait le circuit des festivals. « La majorité des films sélectionnés ne sont pas présentés dans des cinémas, dit Laurent Lafontant. Généralement, ce sont des films qui sortent uniquement dans les festivals et encore très peu d’entre eux y sont présentés. »

    Depuis 2009, Massimadi est une plateforme pour faire rayonner la culture LGBTQ+ afro et représente un espace où artistes et militant·e·s abordent les enjeux relatifs aux communautés noires par le biais de présentations artistiques ainsi que lors de tables rondes et de discussions avec le public. Offerte entièrement en ligne, pour une seconde année consécutive, la 14e édition de Massimadi propose encore deux panels virtuels suite aux visionnements des films « I am Samuel » de Pete Murimi [2020, Kenya] et « Chocolate Babies » de Stephen Winters [1996, États-Unis] sur la réalité des personnes LGBTQ+ de communautés noires.

    « Au départ, notre festival avait pour but d’occuper les espaces publics afin de combattre l’invisibilité. On voulait donc rassembler les gens dans des lieux physiques pour créer plus d’espaces afro-queer "friendly", explique Laurent Lafontant. Depuis 2021, en raison de la pandémie, on a choisi de faire le festival virtuellement. L’avantage est qu’on peut maintenant rejoindre le monde partout à travers le Canada, même dans les régions les plus éloignées, où, auparavant, le festival ne serait pas allé et où les gens n’ont pas forcément accès à des communautés afro-queer. » Toutefois, le fondateur dit aussi vouloir offrir une programmation d’événements et d’activités en présentiel, notamment des ateliers de contes et d’autres pour ados, d’ici la fin du printemps.

    Présenté dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, le festival lutte aussi contre l’homophobie et la transphobie trop présente au sein des communautés noires. « L’homosexualité est un sujet encore tabou dans les communautés noires, déplore Laurent Lafontant. Notre participation à la programmation du Mois de l’histoire des Noirs est une manière de mettre de l’avant la contribution des personnes afro-queer aux identités et aux cultures noires et de ne pas se laisser effacer par l’histoire. »

    Malgré la présence accrue de personnes issues des communautés LGBTQ+ au petit et au grand écran, notamment aux États-Unis, aux fil des dernières années, le fondateur souligne l’importance d’avoir des espaces comme Massimadi pour continuer de mettre de l’avant ces communautés. « La question de la visibilité est toujours très importante. Il commence à y avoir un peu plus de représentation des personnes afro-queer à l’écran – je pense à la série "Pose" de Ryan Murphy, avec la première actrice trans, MJ Rodriguez, qui a remporté le prix de la Meilleure actrice dans une télésérie aux Golden Globes en janvier dernier. C’est quand même une première, mais il reste encore beaucoup de travail à faire, surtout quand on regarde la scène culturelle montréalaise, québécoise et canadienne », dit Laurent Lafontant.

    « En ce qui concerne la télé, la scène, le cinéma québécois et montréalais, c’est encore très blanc, précise-t-il. Il n’y pas beaucoup de représentation des personnes noires et encore moins de personnes afro-queer. Avoir un festival comme Massimadi, c’est une manière aussi de briser l’ignorance et d’encourager les gens à s’ouvrir et à créer des ponts entre les différentes communautés pour aider les personnes afro-queer à se construire et construire leur identité. »

    « L’homophobie et le racisme vient de l’invisibilité et de l’ignorance, déclare Laurent Lafontant. Lorsque nos communautés peuvent intégrer la culture comme le cinéma, la musique ou la littérature, ça permet aux gens de valider leurs expériences et leurs existences. »

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