L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) publie un dossier Web sur l’utilisation des écrans et leurs effets sur la santé. Neuf pages vulgarisées résument l’ensemble des travaux réalisés sur cette question par l’INSPQ depuis cinq ans.
La présence des écrans au quotidien touche toute la population, de tous les âges et de tous les milieux. Leurs effets sur la santé et sur le développement des jeunes, notamment, préoccupent les parents, la communauté médicale et scientifique, ainsi que les autorités de nombreux pays.
Ces outils et leurs contenus sont devenus indispensables pour fonctionner en société. Toutefois, malgré leurs avantages indéniables, ils peuvent comporter des risques pour la santé de la population, plus particulièrement celle des enfants et des adolescents et des adolescentes.
Effets sur la santé
La durée quotidienne d’exposition aux écrans ou le type de contenu qu’une personne consulte peut engendrer des conséquences négatives sur sa santé et son bien-être. Ces effets sont de nature et d’intensité variées. La sédentarité, les troubles musculosquelettiques, la santé oculaire, les impacts sur le sommeil, l’estime de soi, l’anxiété n’en sont que quelques-uns.
L’utilisation des écrans est également associée à des comportements à risque et à certains enjeux de sécurité pour les personnes. Pensons par exemple à la cyberintimidation, au dévoilement d’informations personnelles et au vol d’identité. Néanmoins, il est possible d’éviter tous ces effets négatifs ou de les diminuer.
Dossier grand public
Le dossier vulgarisé de l’INSPQ propose un tour d’horizon de la littérature scientifique à propos des différents effets des écrans sur la santé mentale et physique de la population et sur le développement des enfants. Un outil d’analyse permet de mieux comprendre les facteurs qui contribuent à des conséquences possibles sur la santé. Des données y sont présentées quant à l’exposition et l’usage des écrans chez les jeunes.
Ces pages se penchent aussi sur les deux principaux milieux de vie des jeunes : la famille et l’école. Les recommandations qui existent pour ces deux milieux en matière d’utilisation des écrans s’y retrouvent. Pour finir, l’INSPQ y inclut sa veille scientifique, pour quiconque s’intéresse au sujet.