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    Les premiers pas vers l’industrie du jeu vidéo : école ou expérience ? Suzanne Guèvremont (Synthèse). Photo: Louis-Philippe Rondeau

    Les premiers pas vers l’industrie du jeu vidéo : école ou expérience ?

    18 novembre 2020, 07h30
         |      Article rédigé par Oriane Morriet     

    L’école ou l’expérience ? La question est de savoir ce qui sera le plus profitable pour la future carrière des professionnels de l’industrie des jeux vidéo québécoise. Lors des embauches, les studios demandent aux candidats d’avoir un porte-folio fourni ; pour les promotions, ils leur demandent d’avoir des diplômes. De l’étude ou de la pratique, laquelle prime ? La réponse n’est pas claire, car les deux possibilités ont des avantages et des inconvénients. Retour sur les réflexions de Suzanne Guèvremont lors du panel « Premiers pas vers l’industrie du jeu vidéo » du MEGA+MIGS 2020, pour aider les intéressés à faire les bons choix pour leurs premiers pas vers l’industrie vidéoludique.

    Cela fait maintenant près de vingt-cinq ans que Suzanne Guèvremont œuvre dans l’industrie des jeux vidéo au Québec. Elle s’est ainsi occupée pendant 23 ans de la direction de l’école NAD, où sont formés les artistes en animation au Québec. Aujourd’hui, elle est directrice générale de Synthèse – Pôle Image Québec, qui développe aussi des programmes de formation dans le secteur de l’image de synthèse. Elle salue ainsi l’effervescence des institutions éducatives du Québec pour la création du jeu vidéo. « Il existe plus de vingt établissements supérieurs au Québec rien que pour les artistes. Et si on élargit aux écoles en programmation, l’offre devient encore plus grande », précise Suzanne Guèvremont.

    Forte de son expérience dans le secteur de l’éducation, Suzanne Guèvremont défend l’importance de la formation pour les étudiants comme pour les professionnels. Elle explique ainsi que les études collégiales permettent une spécialisation des étudiants, tandis que l’université les fait accéder à un niveau plus académique. Combiner des études à tous les niveaux permet donc, selon la directrice générale, de développer des compétences plurielles qui seront mises à profit tout au long de la carrière de l’individu. En lançant sa plateforme de formation en ligne Synthèse Experts, Synthèse souhaite soutenir les professionnels en matière de formation continue. Pour développer une industrie dynamique, Suzanne Guèvremont croit en effet fermement à l’action des institutions éducatives.

    « Il ne faut pas être trop pressé de commencer à travailler si on n’en a pas besoin : c’est un bénéfice à long terme. Faire une maîtrise, s’intéresser à la recherche et au développement, c’est se donner les moyens d’innover », poursuit Suzanne Guèvremont. Elle croit fermement que le Québec va réussir à se positionner sur l’échiquier mondial de la création vidéoludique en développant des jeux inédits grâce à des profils de travailleurs divers, à une culture diverse, à des expériences diverses.

    Pour montrer que posséder une pluralité de compétences, grâce à des études longues, est bénéfique, Suzanne Guèvremont prend l’exemple du métier de designer narratif. Les designers narratifs développent ainsi souvent leurs compétences en faisant des études de cinéma, en plus de leurs études en jeu vidéo. Le développement des compétences scénaristiques est essentiel pour savoir comment créer un jeu en équipe. « Lorsqu’on termine un DEC en jeu vidéo, on est très fort en techniques. On est bon avec les logiciels. Pour avoir une expérience de création de jeu en équipe, toutefois, et développer un esprit critique, une formation universitaire est une excellente option », argumente la directrice générale.

    Pour affiner son esprit critique, Suzanne Guèvremont conseille de cultiver sa curiosité. « Il faut jouer à toute sorte de jeux différents ; il faut essayer plein de jeux différents », insiste-t-elle. La directrice générale mentionne plusieurs lieux où les étudiants peuvent tester des jeux de toutes sortes, dont le laboratoire LUDOV de l’Université de Montréal et le département audiovisuel de l’UQAT. Suzanne Guèvremont reconnaît que malgré la richesse de l’apprentissage au cégep et à l’université, il est difficile de trouver immédiatement du travail avec un diplôme en main. Les studios vidéoludiques demandent en effet souvent aux candidats d’acquérir de l’expérience et de constituer un porte-folio avant de se présenter.

    L’expérience permet aux gens d’apprendre à travailler en équipe, de collaborer avec des gens aux compétences différentes, de savoir intégrer un pipeline de production, etc. « La connaissance d’un logiciel ne suffit pas. Il faut apprendre plusieurs logiciels et plusieurs manières de travailler. Il faut travailler avec des gens qui sont situés ailleurs dans le monde, être à l’écoute, être avec des gens qui ont des réalités culturelles différentes », commente Suzanne Guèvremont. La directrice générale de Synthèse rappelle que l’acquisition de ces compétences ne vient pas sans résultats, puisque les métiers du jeu vidéo sont désormais très bien rémunérés.

    Cet article sera intégré au guide « Les métiers du numérique et du jeu vidéo ». Destiné aux étudiant.e.s, conseiller.ères en orientation, aux parents, et professionnel.les du milieu, ce guide pratique donnera la parole à des artisans du milieu du numérique et du jeu vidéo ainsi qu’à des décideurs et professionnels qui les soutiennent dans leur évolution. Les journalistes du Lien MULTIMÉDIA vont à la rencontre de ces femmes et de ces hommes qui ont décidé de travailler dans ces domaines. Il s’agit d’une belle opportunité de mettre en valeur des professions émergentes, mais aussi de discuter des enjeux, défis et de découvrir les forces vives du secteur et de l’émergence de nouveaux talents et de nouvelles compétences. Il est possible de contribuer ou de soutenir ce projet en > cliquant ici <. https://bit.ly/2QMo6z5 - Pour en discuter, nous vous invitons à contacter Laura Taloté, laura@lienmultimedia.com ou Steeve Laprise, slaprise@lienmultimedia.com.

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