Ariane Louis-Seize façonne une première comédie mélancolique et décalée 

Pour son premier long métrage, « Vampire humaniste cherche suicidaire consentant », Ariane Louis-Seize s’est naturellement tournée vers le film de vampires, pour toute la richesse thématique que le genre permet d’explorer. Certes, le récit qu’elle a imaginé aux côtés de Christine Doyon, mettant en scène Sacha, une vampire adolescente se découvrant une empathie pour les humains qui fait la rencontre de Paul, un dépressif chronique prêt à mettre fin à ses jours, évoque le sujet de la mort, mais aussi le besoin de connexion, les dilemmes éthiques et les travers de la société. Après de multiples courts métrages, la cinéaste se lance également avec ce projet-ci dans une comédie affirmée établissant plusieurs parallèles entre les premières fois adolescentes et celles d’une vampire.