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    Le FIFA propose une compétition de haut niveau avec une sélection éclatée de films «Inside My Heart » / « Pendulum». Photo: Image tirée des films

    Le FIFA propose une compétition de haut niveau avec une sélection éclatée de films

    13 mars 2023, 11h00
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    La 41e édition du Festival international du film sur l’art (FIFA) s’ouvrira le 14 mars avec le film « Inside My Heart » de la réalisatrice hollandaise Saskia Boddeke, qui filme les membres de KamaK, une troupe de théâtre dans laquelle tous les membres vivent avec une forme ou une autre de handicap. La réalisatrice les a suivis pendant une dizaine d’années et propose à la fois un film de fiction – pas la pièce de théâtre – et le point de vue des acteurs sur le théâtre. Or, ce point de vue se révèle identique à celui des acteurs ne vivant pas avec un handicap, note la directrice de la programmation du FIFA, Jacinthe Brisebois. En accompagnement de ce long métrage, le FIFA présente « Pendulum », le premier film de l’artiste haïtien Manuel Mathieu, dont les oeuvres ont été exposées au Musée des beaux-arts de Montréal. Son court métrage se trouve aussi en compétition.

    De la compétition officielle, Jacinthe Brisebois retient aussi « Dans mes yeux », du Québécois Philippe Meunier, qui suit le travail de cinq chorégraphes qui forment autant de duos avec des danseurs professionnels et des danseurs amateurs issus de communautés culturelles ou atypiques. Le film les accompagne dans leur expérience jusqu’au résultat. « C’est un film étonnant et assez émouvant, note la directrice de la programmation. On voit ces gens dans ce qu’ils deviennent à travers cette expérience. »

    Aussi en compétition, on retrouve « Au-delà du papier », long métrage réalisé par Oana Suteu Khintirian, une production de l’Office national du film. La cinéaste d’origine arménienne part à la recherche de sa famille, que la diaspora a éloignée. Réalisant que les liens familiaux se sont tissés grâce à l’écriture, elle tente de trouver ces mots et sa quête s’élargit jusqu’à une bibliothèque en Mauritanie. Oana Suteu Khintirian réfléchit à un monde de papier qui disparaît alors que l’on met tous les écrits dans l’infonuagique. Ce long métrage sera accompagné du court « Propriété privée », un film entièrement créé par l’intelligence artificielle, signé par le Québécois Thomas Pison. « Nous trouvions intéressant d’associer ces deux sujets qui sont tous les deux d’actualité », souligne Jacinthe Brisebois.

    Aussi en compétition, « An Orange Waiting to be Eaten », des réalisateurs français Philippe Lainé et Stéphanie Magnant. Le film qui devait au départ présenter un projet de la chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin avec la chanteuse Camille et le choeur zoulou des Phuphuma Love Minus, s’est transformé à cause de la pandémie, suivant la relation que la chorégraphe entretient avec son pays.

    Le FIFA présentera aussi un film au titre intrigant, « Big Ears Listen With Feet », des artistes réalisateurs Ila Bêka et Louise Lemoine, qui suivent Boonserm Premthada, l’un des plus importants architectes thaïlandais actuel, dans les rues de Bangkok pour un voyage d’une journée dans la jungle de la ville. « Les réalisateurs ont filmé ce film de façon vraiment très particulière, dit-elle. Et c’est ce que nous voulons au FIFA, un vrai regard de cinéaste, ce qui est le cas ici. »

    Jacinthe Brisebois ne sait pas comment le public va réagir au film « Stinking Dawn » des artistes autrichiens Gelatin & Liam Gillick, une exposition sous forme de processus de production de long métrage qui critique le marché de l’art et le capitalisme de façon très provocatrice. « Ce film se démarque, mais il possède une réelle signature et un propos qui valent la peine qu’on le présente en salle », note-t-elle.

    Du Brésil provient le documentaire « Skin », dans lequel le réalisateur Marcos Pimentel entraîne le spectateur dans les rues de Belo Horizonte, qu’il découvre à travers les graffitis, les murales, les mots d’amour et les slogans qui permettent de donner une idée de ce qu’est cette ville et de ce que ses habitants pensent d’elle.

    Dans un tout autre registre, « Keeping the Music Alive », film franco-singapourien réalisé par Sarah El Younsi et Mandakini Gahlot, suit le parcours du premier orchestre composé par des femmes. Celles-ci ont fuit leur pays à l’arrivée des talibans pour se réfugier au Portugal. « On peut voir la force de ces femmes dans le film, note la directrice de la programmation. C’est exceptionnel ! Malgré ce qu’elles ont vécu, elles persistent dans leur vocation musicale. »

    Tourné en Chine, le documentaire « Hidden Letters », de la réalisatrice Violet Du Feng, lève le voile sur une langue secrète que des femmes ont pratiquée en Chine à une certaine époque lorsqu’elles étaient sous le joug patriarcal. Elles communiquaient par de la calligraphie et des poèmes qu’elles seules comprenaient.

    D’autre part, la réalisatrice américaine Annie Berman a mis 15 ans pour réaliser « The Faithful : The King, The Pope, The Princess », un film qui nous fait découvrir des collectionneurs qui ont chacun une passion pour Elvis Presley, le pape Jean-Paul II et la princesse Diana. « L’idée du film lui est venue lorsqu’elle a vu une sucette à l’effigie du pape et lorsqu’elle est entrée dans cet univers. C’était sans fin, explique Jacinthe Brisebois. Elle a réalisé un vrai film d’auteur avec une signature forte. »

    Avec « Carmen », le danseur et chorégraphe Benjamin Millepied signe son premier long métrage de fiction, dans lequel il reprend le personnage de Carmen dans un film réellement cinématographique. Carmen est une jeune Mexicaine réfugiée aux États-Unis amoureuse d’un vétéran de la marine américaine. Un très beau film, souligne la directrice de la programmation.

    Avec « Zorn III », le réalisateur Mathieu Amalric poursuit sa relation cinématographique avec le saxophoniste alto, clarinettiste, producteur et compositeur américain John Zorn qu’il avait commencée dans ses deux précédents films. Dans ce troisième volet, on suit la chanteuse lyrique Barbara Hannigan, compagne du réalisateur, alors qu’elle répète la pièce « Jumalattaret » du compositeur américain en compagnie du pianiste Stephen Gosling.

    Enfin, Jacinthe Brisebois tient à souligner « Music under the Swastika – The Maestro and the Cellist of Auschwitz », un film qui croise le destin d’une musicienne juive, Anita Lasker-Wallfisch, rescapée d’Auschwitz, et le chef d’orchestre à son corps défendant Wilhelm Furtwängler, qu’on appelait le chef d’orchestre de Hitler, tient à souligner la directrice de la programmation. Des décennies plus tard, Anita Lasker-Wallfisch témoigne de ce que la musique lui a apporté et de ce que vivent les artistes en période de guerre, comme ce que vit l’Ukraine actuellement.

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