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    [PODCAST] Shoot Studio se renouvelle depuis plus de 15 ans

    30 juin 2020, 09h49
         |      Article rédigé par Frédéric Bouchard

    Bien avant de créer Shoot Studio en 2004, Jean-François Gratton et Pierre Manning travaillaient en duo sur différentes productions. C’est en 1998 que Martin Girard s’est greffé à ces professionnels de l’image. Fin connaisseur du logiciel Photoshop, ses habiletés représentaient à l’époque un atout révolutionnaire. Et comme Jean-François Gratton possédait déjà le flair pour les nouvelles technologies, ayant décidé d’expérimenter avec les premières caméras et imprimantes numériques au même moment, leur association s’est précisée naturellement.

    [PODCAST] Shoot Studio se renouvelle depuis plus de 15 ans Shoot Studio. Photo: Courtoisie

    « Je faisais beaucoup de retouches. J’ai connu les rouages du métier de la publicité à travers le travail de postproduction. J’ai appris les mécanismes des prises de vues et les besoins des clients, raconte Martin Girard en entrevue avec Qui fait Quoi. Puis, à un moment donné, quand nous avons eu une certaine maturité pour devenir nous aussi photographes — il y avait une demande pour nos talents de photographes —, au lieu de nous séparer, nous avons décidé de nous fusionner et de fonder Shoot Studio. »

    Depuis plus de quinze ans, les trois associés ont mis en place une entité possédant sa propre image de marque et se déployant sous plusieurs facettes en terme de création de contenus : publicité, beauté, mode, portrait, culturel.

    Shoot Studio offre toute une gamme de services de photo et de vidéo, où tout est pris en charge, du repérage des lieux au montage vidéo et sonore en passant par les séances de casting, le maquillage et le stylisme. Mais aussi, la boîte bénéficie à l’interne d’une équipe de production et de postproduction. Quatre productrices, une coordonnatrice de production et de studio ainsi qu’un monteur vidéo travaillent à temps plein.

    « En répondant à nos propres besoins, nous avons monté une équipe, explique Martin Girard. Ce qui fait en sorte que nous sommes en mesure d’offrir le service de production à d’autres talents qui ne sont pas nécessairement entre nos quatre murs. Nous avons réalisé, il y a quelques années, que nous avions cette option d’ouvrir nos portes et de continuer cet esprit de cohésion. Un photographe, ce n’est pas un compétiteur, ça peut devenir un allié parce qu’il va vouloir venir shooter chez nous et utiliser notre matériel. Donc, nous avons une bonne relation avec les gens du milieu de la photo. »

    Un studio pour répondre à ses besoins, et à ceux des autres

    Au cours des quinze dernières années, c’est certainement la transition vers le numérique qui a été particulièrement marquante pour l’entreprise. Oui, le travail des trois associés est désormais bien ancré dans cette nouvelle ère, mais il fût un temps où leurs connaissances photographiques étaient au service de différents outils.

    Il y a treize ans, l’équipe a fait l’acquisition d’un studio sur la rue Saint-Hubert à Montréal. « Nous avions déjà vécu la vie de photographe dans un studio que nous avions retransformé à quelques reprises. Là, nous l’avons pensé selon nos besoins et notre expérience pour avoir des espaces de travail adaptés aux créneaux avec une cuisine tout équipée, un remonte-charge pour l’équipement, une terrasse pour shooter dehors, des puits de lumière, notre propre galerie d’exposition, et, pour avoir des espaces séparés, afin de vivre ensemble sans se piler sur les pieds », décrit le photographe et directeur photo.

    Comme l’équipe est aussi appelée à effectuer des prises de vues à l’extérieur et à créer des portraits dans diverses entreprises, le studio n’est pas utilisé à sa pleine capacité en tout temps. Voilà une opportunité pour les trois associés de mettre à profit de manière dynamique ces espaces. Encore une fois, ils ont élaboré une manière de travailler pouvant accommoder d’autres personnes de l’externe, des boîtes de production vidéo ou des photographes, par exemple.

    Il ne faudrait surtout pas oublier le virage vidéo de Shoot Studio, entrepris dans un premier temps par Jean-François Gratton, puis qui a été repris par Pierre Manning et Martin Girard. Depuis près d’une dizaine d’années, ils collaborent avec différents vidéastes, dont Matt Charland et Lucas Harrison Rupnik.

    « La délimitation entre l’image animée et la photo commence à s’estomper. Et nous avons l’expertise pour travailler sur les différentes sphères de l’image en ce moment », indique celui qui a lui-même suivi une formation à L’inis en direction photo.

    Une équipe fidèle et dynamique

    Au fil de toutes ces années, l’équipe de Shoot Studio s’est également agrandie. En plus des productrices qui se sont greffées au groupe, l’entreprise accueille aussi une retoucheuse Photoshop exerçant également le design graphique. Elle suit les trois associés depuis 17 ans. Sinon, les professionnels oeuvrant pour la boîte sont souvent des collaborateurs de longue date. Que ce soit des assistants photos, des producteurs délégués, des stylistes, des coiffeurs ou des maquilleurs, ces collègues forment ainsi un solide réseau.

    « Quand un mandat arrive, qu’il y a une production à faire, nous pouvons [les] référer et organiser une équipe pour épauler un artiste qui vient chez nous. Par exemple, récemment un photographe est venu pour un shoot publicitaire avec des attentes très élevées au point de vue technique, du photomontage et de l’équipement, alors nous l’avons bien épaulé pour monter une équipe autour en plus de le coacher avec l’équipement. Ce n’était pas simplement de louer le stock, il a été parrainé. Nous avons travaillé de pair ensemble », précise Martin Girard.

    Multiplier les projets, toujours se renouveler

    Avec un rythme de 400 projets par année, Shoot Studio a pu s’affilier à de nombreux clients évoluant dans de multiples sphères. Parmi les projets les plus notables de ces quinze dernières années, le photographe souligne « Cabine C », émission animée par Christiane Charette de 2007 à 2009 pour laquelle Jean-François Gratton a agi à titre de directeur photo et de caméraman. Son collègue a également participé à « Montréal en Histoires », produit par Michel Lemieux et Victor Pilon, un imposant projet comprenant de nombreuses projections multimédias.

    Des mandats récurrents se dessinent également pour l’entreprise, notamment les campagnes photographiques des casinos de Loto-Québec. De plus, Shoot Studio collabore régulièrement avec Hitachi, Air Canada, Sobeys, Radio-Canada et Cogeco, par exemple pour les portraits des animateurs du 98,5 FM. Voilà une intéressante fidélisation de la clientèle qui permet néanmoins de se réinventer, assure Martin Girard.

    « Le client qui revient a aussi le mandat de se renouveler. Je préconise beaucoup de faire des recherches et des tests avant. Nous pouvons aussi montrer notre vision afin de nous arrimer le plus tôt possible avec l’équipe de création pour proposer des solutions visuelles. C’est aussi d’expérimenter, de se documenter », confie-t-il.

    De plus, Shoot Studio participe au rayonnement des entreprises locales comme Everyday Sunday, Kamik Canada, Desjardins, Tourisme Montréal et la Banque Nationale du Canada.

    « Nous sommes aussi très bien positionnés dans le secteur de l’alimentaire avec la réalisation de plusieurs projets pour Toque, Saputo, Armstrong, Ricardo, IGA, Subway, SAQ, Natrel et Les Producteurs Laitiers du Canada. Nous nous engageons également dans la culture, comme avec le TNM et le Rideau Vert, pour ne citer qu’eux », ajoute le directeur photo et photographe.

    Autrement, de manière plus générale, Shoot Studio est souvent confronté à des enjeux budgétaires. Après plus de 15 ans, la compagnie est désormais établie, mais ne représente pas un service « essentiel ». Ainsi, lorsque les clients décident de couper les budgets, c’est dans la production qu’ils vont choisir de moins investir.

    « Lorsque nous montons une équipe, nous voulons bien payer les gens et avoir une aisance de travail, reconnaît le cofondateur. Je pense qu’une façon d’affronter tout ça est d’avoir une stratégie économique où un studio va être rentabilisé et où une équipe permanente va être là pour faire des mandats qui arrivent rapidement. Il faut être prêt à réagir et à livrer vite. »

    Et pour la suite ?

    Les plans pour l’avenir sont déjà mis en branle. Artistes curieux et amoureux de leur métier, les photographes, vidéastes et directeurs photos progressant au sein de la boîte souhaitent explorer les nouvelles possibilités et les plus récents logiciels. Dans une ère où tous sont en constante formation, ils accueillent le changement à bras ouverts et n’ont pas peur de sortir de leur zone de confort.

    « Le contexte économique sera sans doute plus rigoureux, prédit Martin Girard. Au lieu d’avoir un esprit compétitif, nous sommes plutôt inclusifs. Nous pouvons essayer d’amalgamer les besoins que les gens pourraient avoir de bénéficier d’un studio sans nécessairement en maintenir un. Et si nous avons investi dans du matériel et de l’équipement et qu’il peut être partagé, alors tout le monde peut tirer son épingle du jeu et continuer de créer. »

    Réfléchir à l’après-crise pandémique

    Tout comme la crise économique de 2008 qui a laissé des traces sur les entreprises, le cofondateur de Shoot Studio estime que le contexte lié à la COVID-19 imprègnera également une époque. Beaucoup d’entrepreneurs tiennent certaines choses pour acquises et devront apprendre à s’adapter, à ajuster leurs prix et à être réalistes par rapport aux conditions.

    « Il s’agit de trouver des solutions et un équilibre, d’avoir une conscience de garder une valeur pour le marché. Je pense aussi que la communication avec tous les intervenants du milieu est importante pour ne pas qu’il y ait de clans ou de silos qui se créent et que ça devienne une compétition au détriment de tout le monde. Si chacun échange sur des solutions, alors tant mieux. L’industrie pourra continuer de rouler », évalue-t-il.

    À ce titre, Martin Girard, aux côtés de ses deux associés, a profité du confinement afin de prendre le temps de structurer de manière plus définitive le modèle d’affaires lié à leurs trois studios. Bien que l’entreprise offre ce service depuis déjà quelques années, l’équipe s’est solidement préparée et est maintenant prête, plus que jamais, à en proposer la location et à en faire profiter le plus possible les autres collègues.

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