Cirque du Soleil - «Inside the Box of Kurios».
Photo: Felix & Paul Studios
Phi présente la quatrième et dernière phase de Phi immersif : théâtre du virtuel
L’exposition, qui s’est ouverte le 6 mai pour six mois et qui rassemble des talents de renommée internationale se tient en marge de la 58e Biennale de Venise. Au moment d’entamer la dernière étape du parcours de Phi à Venise, le Cinéma VR, une collection de quatre expériences immersives produites par Felix & Paul Studios fait son entrée en scène. En plus de reconduire certaines des oeuvres parmi les plus estimées du grand public, comme « Speculating Futures », une installation vidéo multi-écrans mettant en vedette les travaux de cinq artistes émergents.
Le Cinéma VR est entièrement consacré au format narratif visionnaire qu’est la réalité virtuelle, offrant une expérience collective et immersive qui redéfinit la façon dont nous percevons et interprétons notre monde. Toutes les oeuvres présentées ont été produites par Felix & Paul Studios.
Roger Ross Williams, Ayesha Nadarajah, Felix & Paul Studios : « Traveling While Black »
À travers les anecdotes des propriétaires et clients noirs du Ben’s Chili Bowl de Washington, D.C., cette oeuvre de réalité virtuelle fait vivre aux participants les restrictions sur les déplacements qui ont forcé les Noirs américains à se créer des safe spaces au sein de leur communauté. Surtout, « Traveling While Black » nous confronte à la façon dont se perçoivent et se discutent les enjeux raciaux aux États-Unis.
Felix & Paul Studios : Cirque du Soleil - « Inside the Box of Kurios »
Entrer sur la scène de « Inside the Box of of Kurios » - « Cabinet of Curiosities » du Cirque du Soleil. Dans ce fascinant et mystérieux monde, vos sens seront désorientés et vos perceptions seront mises l’épreuve, laissant planer le doute à savoir si vous avez imaginé le tout.
Felix & Paul Studios : « Space Explorers : Taking Flight » et « Space Explorers : A New Dawn »
Observez la vie d’astronautes de la NASA alors qu’ils naviguent au travers les défis et sacrifices de leurs entrainements et missions. Explorez la camaraderie des programmes spatiaux autour du monde et découvrez les plus récentes avancées et stratégies de l’exploration spatiale profonde.
« Speculating Futures » (en rappel)
Dans cette installation vidéo immersive d’une durée de 34 minutes, cinq artistes émergents aux parcours variés s’inspirent du climat géopolitique et des enjeux environnementaux actuels pour présenter leur vision provocante du monde qui pourrait nous attendre en 2040.
Fvckrender : « Quinze réalités qui feront partie de 2040 »
Artiste montréalais autodidacte, futuriste et technonumérique, Fvckrender propose une œuvre qui rend un sombre hommage à ce qui pourrait éventuellement refléter notre existence. Il présente une série de quinze innovations technologiques qui contribueront à notre bien-être d’ici 2040.
Miri Chekhanovich : « Aux prises avec nos troublants déchets présents et futurs »
Avec ce projet, l’artiste montréalaise Miri Chekhanovich explore l’idée de séparation entre le « moi » et « l’environnement » en ayant en tête la notion de détachement qui éloigne les humains du monde matériel.
Maryse Goudreau : « La constellation du béluga »
Dans son oeuvre « La constellation du béluga », l’artiste québécoise Maryse Goudreau explore les thèmes de l’espace et de la disparition de la biodiversité. À la manière d’un poste de contrôle, ces restes d’archives sur le béluga laissent deviner que l’image analogue survivra un écrasement numérique.
Caroline Monnet : « Creatura Dada »
L’œuvre « Creatura Dada » présente six puissantes femmes autochtones qui se réunissent pour célébrer un nouveau départ et la fin du monde tel que nous le connaissons. Avec Alanis Obomsawin comme maître de cérémonie, ces femmes s’offrent un repas pantagruélique pour s’unir et se préparer à la bataille.
George Fok : « La sixième trompette »
Une prédiction prudente des futurs menant à l’année 2040 : le progrès technologique s’accélère de façon exponentielle. Les algorithmes de collecte de données ont remplacé les humains à titre d’êtres quantifiés par le capitalisme de surveillance. L’hyperconnectivité a causé des épidémies d’urgences psychiatriques et comportementales.
Galerie 2 - Extension des programmes des phases 2 et 3
Des pièces les plus appréciées des trois premières phases ont également été prolongées. « It Will End in Stars », une expérience de réalité virtuelle immersive qui marie les personnages sculptés distinctifs de Nathalie Djurberg avec les dessins au fusain, les textes et la trame sonore ensorcelante de Hans Berg ; « Lunatick », la collaboration entre le sculpteur britannique Antony Gormley et l’astrophysicien Dr. Priyamvada Natarajan ; la première oeuvre de réalité virtuelle de Marina Abramović, « Rising », qui expose le spectateur aux effets de la hausse du niveau de la mer ; ainsi que « Rainbow » de Olafur Eliasson, générant un phénomène naturel éphémère. Toutes ces oeuvres resteront disponibles au public.
L’exposition, qui se déroule au Centre PHI, est ouverte chaque jour à l’exception du mardi, de 10h à 19h et l’entrée est libre.
