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    Jorge Camarotti donne une opportunité aux talents des communautés noires avec l’aide de PHI Jorge Camarotti. Photo: Courtoisie de PHI

    Jorge Camarotti donne une opportunité aux talents des communautés noires avec l’aide de PHI

    27 août 2024, 02h30
         |      Article rédigé par Félix Poncelet-Marsan     

    Le cinéaste Jorge Camarotti s’est associé avec le Centre PHI pour créer un programme de développement professionnel – baptisé « Voix [in]visibles » – dans le but d’aider des artistes issus des communautés noires montréalaises à passer au niveau supérieur dans leurs carrières. Une démarche inspirée par sa propre expérience de mentorat, qu’il a pu piloter en tant que directeur au cours du mois d’août. Qui fait Quoi a discuté avec lui pour en savoir davantage.

    « Je fais du mentorat avec les communautés noires de Montréal depuis 2019, souligne Jorge Camarotti. On a d’excellents programmes de mentorat ici, mais je sentais qu’on n’amenait les gens qu’à un certain point alors qu’il y avait une autre couche à aller creuser, pour qu’ils puissent vraiment atteindre un niveau professionnel. Donc, j’ai approché l’équipe du Centre PHI pour leur proposer de créer un programme ensemble. Je voulais qu’on prenne ce pool de talents déjà existants et déjà développés pour l’amener encore plus loin. »

    Ainsi, le cinéaste et l’équipe de PHI ont travaillé pendant près de huit mois à élaborer le programme « Voix invisibles » et à constituer une équipe d’une douzaine de mentors – incluant Jorge Camarotti lui-même. Ces derniers ont reçu le mandat de mener une série intensive de conférences et de discussions, pour fournir aux participants leurs perspectives sur leurs disciplines propres. On peut noter parmi ces guides professionnels le cofondateur de Felix & Paul Studios, Félix Lajeunesse, le compositeur Brian D’Oliveira ou encore la productrice créative Ana Brzezińska.

    « Ce sont tous des talents incroyables : des gens qui ont gagné des prix – des Oscars ou des Emmys – pour des projets excellents, commente Jorge Camarotti. Les participants du programme ont donc eu la possibilité de les rencontrer, d’une façon très intime. Cette proximité avec des talents de ce niveau-là, ça fait vraiment une différence, on la ressent. Demander à quelqu’un qui a gagné un Oscar "comment avez-vous fait telle chose ?" et de recevoir une réponse directement, ça n’a pas de prix. »

    Le directeur de « Voix invisibles » et ses collègues ont dû éplucher une cinquantaine de candidatures avant de sélectionner les six participants de cette première édition du programme de développement. Leur choix s’est finalement porté sur Adam Mbowe, Phania Jean-Baptiste, Anamê Gnanguenon, Laura Kamugisha, Natalie Fontalvo et Quentin Koffi Agbemadon, des artistes montréalais émergents qui ont néanmoins déjà fait leurs preuves sur la scène de l’audiovisuel.

    « On ne voulait pas nécessairement des gens qui sont débutants, parce qu’il y a déjà des programmes qui comblent ce besoin, précise Jorge Camarotti. Justement, le programme demandait une application avec un projet en développement, un beau synopsis, des notes d’intention... On demandait aussi aux candidats pourquoi ils pensaient que notre résidence serait utile à leur développement. Six applications ont été choisies, mais il y avait plein de projets très intéressants, avec plein de potentiel, qui n’ont pu être retenus ! Le jury a envoyé des mots personnalisés à ces gens-là et j’espère qu’ils tentent à nouveau leur chance pour les prochaines éditions du programme. »

    Interviewé à deux jours de la fin du programme « Voix invisibles », le 24 août, son directeur assure que l’enthousiasme et le dévouement des personnes concernées ont dépassé ses attentes. Un constat qu’il élaborera davantage le 17 septembre prochain en présentant les artistes et leurs projets, à l’occasion d’une soirée de clôture organisée par le Centre PHI. Jorge Camarotti espère que les apprentissages des dernières semaines auront éclairé le parcours de ces jeunes artistes, pour qu’ils puissent faire face aux difficultés et s’établir dans leurs milieux respectifs.

    « Selon moi, il n’y a pas de talent sans opportunité, conclut le cinéaste. Tu ne peux pas être un Beethoven sans avoir accès à un piano et à des cours de piano. Aujourd’hui, on dit beaucoup que la diversité culturelle manque de talents – autant devant que derrière la caméra – alors il faut préparer davantage ces talents pour qu’ils puissent être visibles dans l’industrie. »

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