Les opérateurs téléphoniques du monde entier se préparent au lancement de la nouvelle technologie mobile 5G. La 5G s’apprête à débarquer sur nos téléphones. Une étude d’IHS Markit et rapportée par l’AFP, soulève le fait que 82% des opérateurs télécom mondiaux conduisaient actuellement des tests en prévision du futur déploiement du réseau 5G.
L’Asie devrait être la première à connaître la révolution 5G puisque le lancement de la technologie est prévu pour 2019. L’Amérique du nord et l’Europe devront patienter un peu plus longtemps puisque le déploiement n’est prévu qu’à partir de 2020.
Le continent africain, quant à lui, en est déjà à sa période de test. En effet, depuis la fin de l’été, les 530 salariés de deux entreprises de Maseru, la capitale du Lesotho, ont accès au tout premier réseau 5G d’Afrique. Opéré par Vodacom, et offrant un débit maximal de 700 mégabits par seconde, ce dernier devrait éviter aux entreprises et aux foyers africains de passer par un coûteux investissement en fibre optique.
L’arrivée de la 5G devrait permettre, grâce à son débit théorique de plusieurs gigabits par seconde, de répondre à l’explosion exponentielle de la consommation de données sur les réseaux mobiles. En effet, selon le dernier rapport d’Ericsson sur la mobilité, le trafic de données a atteint près de 15 exaoctets par mois, soit une augmentation de 54% par rapport à l’année dernière. Cette explosion serait induite, toujours selon le même rapport, par un accroissement de la consommation de vidéos avec notamment l’arrivée des vidéos intégrées sur les réseaux sociaux. Ainsi, en Amérique du Nord, la consommation moyenne par téléphone serait de 7,2Go par mois et la firme Ericsson prévoit une consommation de 49Go de données en moyenne d’ici 2023.
La 5G devrait donc rapidement équiper les utilisateurs afin de leur permettre de répondre à leur consommation grandissante de données. Ainsi, Ericsson estime à plus d’un milliard les abonnements 5G d’ici 2023, soit environ 12% du nombre total d’abonnements mobile. La firme ajoute que plus de 20% du trafic de données mondial devrait transiter par la nouvelle technologie avant la fin de l’année 2023.