Marie-Laure Saidani.
Photo: Maryse Boyce
La programmatrice Marie-Laure Saidani discute de parité et de ligne éditoriale à MUTEK
Alors que MUTEK fêtait ses 25 ans à l’été 2024, notre journaliste Marie-Hélène Brousseau s’est entretenue avec Marie-Laure Saidani. Membre de l’équipe de programmation depuis plusieurs années, celle qui fut la première stagiaire du Piknic électronique en 2007 revient sur son parcours en festival. Elle discute aussi de défis de programmation dans un contexte budgétaire à la baisse et d’obstacles rencontrés quand on vise la parité dans la représentation des artistes.
« La parité est l’une de nos priorités, parmi tant d’autres, explique celle qui a travaillé à l’implantation des programmes Key Change et Amplify au sein de MUTEK. C’est un voeu pieux parce que parité souhaitée, parité techniquement jamais atteinte... on est quand même dans une zone paritaire. Il faut tout remettre en contexte. La musique électronique est dominée par des hommes.
De plus MUTEK c’est des performances en direct, ça veut dire qu’il faut être producteur.trice, il faut avoir accès aux machines, il faut avoir du temps pour savoir s’en servir et du temps pour exercer son art. Par les multiples biais de la société, on sait bien qu’en partant les femmes, les personnes s’identifiant comme femmes, les genres non conformes et les BIPOC, c’est des barrières sociétales qui font en sorte que ça ralentit le processus de parité sur les line up. Ce ne serait pas de rendre service à des artistes qui ne sont pas prêt.e.s que de les mettre en scène à MUTEK… »
L’article complet de cette entrevue est disponible en ligne sur Le Lien MULTIMÉDIA (lienmultimedia.com/102185) et dans l’édition de septembre 2024 de CONVERGENCE, le magazine de la culture et de l’entreprise numérique.
