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    FIFA 2023 : Un premier symposium pour connecter les festivals de films sur l’art internationaux Philippe U. del Drago. Photo: Maryse Boyce

    FIFA 2023 : Un premier symposium pour connecter les festivals de films sur l’art internationaux

    17 mars 2023, 07h20
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    Plusieurs participants internationaux des éditions précédentes du FIFA sont retournés dans leur pays avec l’envie de mettre sur pied une initiative pour mettre de l’avant les films sur l’art chez eux. Des projets ont essaimé. Il faut dire que le secteur des films sur l’art a vécu de grands changements au cours des dernières années. Tout d’abord, les télédiffuseurs se sont désinvestis. Les grandes plateformes de diffusion en continu à la Netflix proposent quelques films, mais ce sont souvent des oeuvres sur de grandes vedettes comme Amy Winehouse. Les événements comme le FIFA et ses émules ont donc une place à prendre, estime Philippe U. del Drago, directeur général et artistique de l’événement montréalais. D’où l’idée de créer un premier symposium de festivals de films sur l’art.

    « On voit une espèce de distanciation du marché, comme dans beaucoup de domaines cinématographiques et télévisuels, note-t-il. Les choses bougent beaucoup, mais on ne voit pas encore émerger de modèles économiques. » Les festivals n’avaient plus leur force de frappe, n’étant plus vus comme des plateformes de lancement de films, si l’on excepte les six grands festivals, Cannes, Berlin, Toronto, etc. Or, dans le marché des films sur l’art et des documentaires, les festivals ont repris peu à peu leur vraie place quant à la portée des films. Philippe U. del Drago donne en exemple le film « Comme une vague », de Marie-Julie Dallaire, présenté en première il y a deux ans au FIFA et qui continue sa tournée des festivals deux ans plus tard.

    Sans prendre le rôle de distributeur, le FIFA s’associe à certains projets, comme celui du film « Je me soulève », de Hugo Latulippe, présenté en ouverture du festival en 2022, et que le FIFA a accompagné pour sa première internationale à l’Institut français du Maroc à Casablanca. Or, pour faire circuler les films sur l’art, il faut créer des réseaux. « Nous avons identifié des festivals de films sur l’art, dont certains plus spécialisés que d’autres et nous les avons contactés pour voir comment nous pourrions travailler ensemble, raconte Philippe U. del Drago. L’année dernière, nous avons organisé une journée de rencontre virtuelle avec une douzaine d’entre eux et tous se sont montrés intéressés à travailler ensemble pour que les films trouvent des débouchés intéressants à travers un réseau de festivals. »

    Ce sont des représentants d’une quinzaine de festivals qui se retrouveront en chair et en os à Montréal pour ce premier symposium, en provenance d’Amérique latine, d’Amérique du Nord, d’Europe de l’Ouest et de l’Est, d’Afrique ou encore du Moyen-Orient. Cet espace permettra de travailler ensemble en échangeant des films de divers pays. « Cela veut dire que des films québécois vont déjà être diffusés dans ce réseau de festivals par des programmateurs, note Philippe U. del Drago. L’idée s’avère d’enrichir les programmations dans les deux sens. » Cela ne veut pas dire que le FIFA se substitue aux distributeurs, souligne-t-il, mais le festival prend ainsi une part active dans le milieu.

    « C’est une belle occasion, surtout avec la fin de la pandémie, note le directeur artistique. Tout le monde a besoin de passer à d’autres choses. Et, si on ne fait rien, d’autres vont décider pour nous. Nous avons décidé de prendre en main notre histoire et je veux que cette histoire soit collaborative et internationale, que le Québec et Montréal prennent le leadership dans le monde. Le Québec possède les idées et la culture pour le faire avec bienveillance et ouverture, mais aussi un sens de l’entrepreneuriat très fort. Nous sommes capables de le faire dans le respect des autres. »

    La journée commencera par un huis clos, histoire de faciliter les échanges et, à la fin de la journée, les distributeurs et les festivaliers pourront assister à des pitchs de films. Les organisateurs du FIFA ont travaillé avec un grand nombre de consulats et de représentations consulaires et la journée se conclura par un grand 5 à 7 rassemblant une trentaine de représentants consulaires. Ainsi, même si les pays représentés ne proposent pas de festival de films d’art proprement dit, ils auront une vitrine.

    « Nous allons installer plein de tables au quartier général du festival, avec des petits drapeaux de chaque pays représenté et nous allons inviter les gens à rencontrer les représentants de ces pays. Je pense à quelque chose de tout simple qui permettra de créer des liens entre les gens du milieu. Le grand public, les étudiants de l’UQAM, de l’Université de Montréal ou de Concordia seront invités. Le FIFA proposera une grande table ouverte, avec plein de bouffe et les gens pourront apporter leurs spécialités pour créer un grand partage », illustre Philippe U. del Drago.

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