« Nadia, Butterfly », la belle « bébitte » de Pascal Plante
Dans « Nadia, Butterfly », produit par Nemésis Films, Pascal Plante refuse de faire de son personnage-titre une héroïne. La nageuse de 22 ans, qui vit de profonds questionnements au lendemain de sa dernière compétition aux Jeux olympiques de Tokyo, descend du piédestal où sont mis les athlètes en révélant ses failles et ses travers dans ce second long métrage du réalisateur, lui-même ancien nageur de haut niveau. « Avant sa dernière course, c’est un robot, elle ne peut rien se permettre de vivre. C’est pour ça que nous avons renversé la structure. Si je voulais faire une étude psychologique d’une athlète, c’est inintéressant que le récit converge vers sa course », explique le cinéaste en entrevue.