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    Les nouveaux, anciens métavers Métaverse. Photo: Sandip Kalal via Unsplash

    Les nouveaux, anciens métavers

    24 novembre 2021, 00h18
         |      Article rédigé par Michelle Blanc     

    Des fois, l’innovation, c’est de refaire à sa façon ce qui existait déjà il y a longtemps. Ainsi, la nouvelle soi-disant mode des métavers n’est vraiment pas quelque chose de nouveau ou même d’inédit. Tout a déjà été fait. La différence étant que c’était en 3D sur un écran d’ordinateur au lieu d’être en réalité virtuelle avec un casque. Un billet de Michelle Blanc

    Facebook qui est en perte de vitesse auprès des jeunes et dans ses premiers marchés, se cherche de nouveaux territoires pour progresser. De plus, en créant son nouveau META, Facebook fait un mouvement de cape visant sans doute à faire oublier ses nombreux déboires avec sa marque de commerce principale. Comme le souligne à juste titre Numerama Le métaverse de Facebook semble déjà ringard :

    L’avatar de Mark Zuckerberg qui se téléporte dans le métaverse rappelle diablement les personnages de Second Life que l’on pouvait personnaliser avec les déguisements de son choix. On peut voir le PDG virtuel de Facebook essayer des tenues d’astronautes ou de squelettes, à la manière de ce qu’on pouvait faire dans le monde développé par Linden Labs en 2003, ou dans les premiers jeux Sims.

    Les vieilles références ne s’arrêtent pas là. Dans le métaverse, on voit Mark Zuckerberg passer, via ce qui semble être une montre connectée invisible, un appel via Facebook Messenger. L’interface de l’application se matérialise en une fenêtre transparente qui flotte au-dessus du poignet du PDG virtuel. L’outil semble tout droit sorti du monde de « Minority Report » et fait référence à tout un imaginaire d’écran transparent qui nous accompagnerait partout, qui est pioché dans les fictions d’anticipations de ces quarante dernières années.

    Justement, Meta fait songer à Second Life dont j’étais grande adepte et spécialiste, il y a près 15 ans. Les promesses de rencontres virtuelles, d’achat dans les métavers, d’application commerciale, d’éducation à distance, de tourisme et de pratiquement tout ce que nous faisons dans le monde réel, se faisaient aussi, dans Second Life. Toutes les grandes marques y étaient. Une campagne présidentielle française s’y est même déjà déroulée.

    Mon petit-fils est grand amateur de métavers. Comme la plupart des jeunes de son âge, il est très friand de Fortnite. D’ailleurs, pratiquement tous les cadeaux d’anniversaire qu’il voulait recevoir avaient un lien direct avec Fortnite. Il y rencontre ses potes qui iront jouer ensemble dans cet univers 3D. Il demande incessamment à son père de l’argent pour s’acheter des V-bucks (1000V-Bucks coûtent 7,99 $) afin d’agrémenter l’apparence de son avatar, d’avoir de meilleures armes ou de passer à un niveau supérieur. C’est d’ailleurs à cause de la pandémie et de l’isolement obligatoire que notre fils a dû accepter que petit-fils passe une couple d’heures par jour dans l’univers Fortnite parce que c’était le seul moment lui permettant de socialiser avec son cousin et ses amis. C’est pourquoi Fortnite a engrangé 9 milliards de profit les deux premières années de son existence, même s’il est gratuit.

    Il y a bien sûr eu des précédents aux jeux métavers comme World of Warcraft, Minecraft et plusieurs autres. Ces jeux ont rapidement surpassé LinkedIn dont le problème était une courbe d’apprentissage assez ardue et le fait que les visiteurs virtuels ne savaient pas quoi y faire et comment y passer du temps. C’est que sur LinkedIn, il n’y avait pas de paramètre déjà tracé, d’objectifs clairs et de moyens efficaces pour rencontrer ses potes. C’était un univers en constant développement et c’était les usagers qui devaient développer le tout. Ça n’a tout de même pas empêché Harvard d’y donner des cours de droit, Poste Canada d’y ouvrir un centre d’achat, Dior d’y lancer des produits ou la Police de Vancouver d’y faire du recrutement. Facebook devra donc éviter les écueils qu’a connus LinkedIn en ludifiant rapidement son futur métavers afin qu’éventuellement, les bénéfices d’entreprises et d’organisations diverses qui étaient déjà présents sur LinkedIn prennent leurs envols…

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