Sara Mishara adore le pouvoir d’évocation du cinéma
Le cinéma d’Ivan Grbovic et de Sara Mishara s’intéresse souvent à l’Autre, un thème récurrent qui fait bouillonner des idées chez eux. Le sujet des travailleurs migrants, au centre de « Les oiseaux ivres », second long métrage qu’ils ont scénarisé ensemble et produit par micro_scope, n’était pas du tout sur leur radar lorsque le réalisateur a été imprégné par une image forte, il y a plus d’une décennie, lorsqu’il a aperçu une centaine de ces travailleurs étrangers près de la route. Après une période de recherche, il s’est associé de nouveau à sa partenaire, après « Roméo Onze », pour construire un scénario multipliant les points de vue sur cet enjeu.