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    Les studios de jeux vidéo montréalais de plus en plus inclusifs : l’exemple de Ludia Chirag Morab (Ludia). Photo: Ludia

    Les studios de jeux vidéo montréalais de plus en plus inclusifs : l’exemple de Ludia

    6 novembre 2020, 07h30
         |      Article rédigé par Oriane Morriet     

    Chez Ludia, tout le monde l’appelle Tito, mais son vrai nom, c’est Chirag Morab. Originaire d’Inde, le programmeur poursuit une brillante carrière au sein du studio vidéoludique montréalais. Une histoire à succès qui repose sur l’aptitude du programmeur à appréhender différentes cultures et à se réinventer, mais aussi aux options offertes par le studio vidéoludique montréalais. En exemple ? Les cours de français offerts par Ludia dans une école de langues partenaire pour accompagner ses employés à mieux s’intégrer socialement et professionnellement dans l’industrie vidéoludique québécoise. Entretien avec Chirag Morab, programmeur chez Ludia, pour en savoir plus sur son parcours professionnel au sein de l’industrie vidéoludique canadienne et québécoise.

    Cela fait maintenant près de 11 ans que Chirag Morab a émigré au Canada et plus de 7 ans qu’il travaille chez Ludia en tant que programmeur. Il a déménagé pour ses études en création vidéoludique, lorsqu’il avait une vingtaine d’années. « J’ai toujours été passionné par les jeux vidéo depuis tout petit. Je me suis beaucoup intéressé à la programmation, aux sciences de l’informatiques, aux ordinateurs », explique-t-il. Après un Bac en sciences informatique à Bangalore, en Inde, il complète un Master en technologies des jeux vidéo de l’Université Abertay, située à Dundee, en Écosse. « Après mes deux ans de Master, j’ai tout de suite commencé à travailler dans l’industrie comme programmeur de jeux vidéo. Mon premier poste était chez Gameloft à Toronto », complète-t-il.

    La décision de Chirag Morab de rester au Canada pour poursuivre sa carrière est liée à son amour de la culture canadienne, au dynamisme de l’industrie et à ses opportunités professionnelles. Désormais considéré comme un membre expérimenté de l’industrie vidéoludique québécoise, un point que note Chirag Morab chez Ludia, c’est le sentiment d’inclusion et de convivialité qu’il y retrouve. Il est extrêmement bien intégré au sein de l’équipe de Ludia, au point que tout le monde l’appelle par son surnom : Tito. « Les gens sont très respectueux à Ludia. Ils vous demanderont comment vous préférez être appelé. Pour moi, je préfère Tito. Si quelqu’un m’appelle par mon vrai nom, ça me prend du temps avant de me retourner », explique le programmeur.

    La barrière de la langue a été un vrai défi pour Chirag Morab, arrivé au Québec en 2013, dans les premiers temps. « À mon arrivée au Québec, j’étais un peu appréhensif à l’idée de parler français, mais le Québec a été très accueillant, Ludia a été très accueillant. Je suis vraiment heureux de mon expérience ici », confirme le programmeur. Pour augmenter les chances d’intégration des membres de son équipe dans la société québécoise, le studio de jeux offre à ses employés la possibilité de prendre des cours de français avec l’école de langues partenaire. « Ludia m’offrait de participer à une classe de français donnée dans l’école de langues située dans le même building que le studio, donc j’ai appliqué, en plus d’embaucher un tuteur personnel. La classe offerte par Ludia est un excellent moyen pour faciliter l’intégration avec les collègues francophones, parler et écouter les autres », témoigne Chirag Morab.

    Si Chirag Morab a décidé de rester chez Ludia pour poursuivre sa carrière, c’est parce qu’il y apprécie la qualité des conditions de travail. « J’ai toujours eu l’impression de progresser chez Ludia. J’apprends constamment de nouvelles choses », explique-t-il. Chirag Morab aime aussi la liberté que lui donne Ludia dans les moyens de son apprentissage. Il aime agir en autodidacte en développant des projets personnels, par exemple. « Il se trouve que mes intérêts personnels sont alignés avec ceux de Ludia. Actuellement, ça porte en particulier sur la programmation graphique, ce qui m’a permis d’occuper des rôles très intéressants sur un certain nombre de projets », explique-t-il.

    Ce qui facilite le travail chez Ludia également, c’est la diversité des employés. Les gens parlent indifféremment français ou anglais, sont québécois ou canadiens, ou sont originaires d’autres pays. Une chose les réunit tous, cependant : leur amour du jeu vidéo.

    En tant que programmeur senior chez Ludia, Chirag Morab conseille aux jeunes programmeurs pour optimiser leurs perspectives de carrière dans l’industrie, de trouver ce qu’ils aiment faire et de développer cet intérêt. De cette manière, ils arriveront plus facilement à identifier les postes dans lesquels ils se retrouveront. « Je travaille beaucoup avec les artistes chez Ludia et c’est ce qui m’intéresse le plus. Sur quoi aimez-vous travailler ? Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ? Qu’est-ce qui vous passionne ? », conclut-il. En identifiant ces intérêts et en les mettant de l’avant au sein du studio vidéoludique, ce sera du gagnant-gagnant pour l’employé et l’employeur, car l’employeur peut avoir des besoins auxquels l’employé sera heureux de répondre.

    Cet article est également disponible dans le guide « Les métiers du numérique et du jeu vidéo » du Lien MULTIMÉDIA. Destiné aux étudiant.e.s, conseiller.ères en orientation, aux parents, et professionnel.les du milieu, ce guide pratique donne la parole à des artisans du milieu du numérique et du jeu vidéo ainsi qu’à des décideurs et professionnels qui les soutiennent dans leur évolution. Les journalistes du Lien MULTIMÉDIA vont à la rencontre de ces femmes et de ces hommes qui ont décidé de travailler dans ces domaines. Il s’agit d’une belle opportunité de mettre en valeur des professions émergentes, mais aussi de discuter des enjeux, défis et de découvrir les forces vives du secteur et de l’émergence de nouveaux talents et de nouvelles compétences. Il est possible de contribuer ou de soutenir ce projet en > cliquant ici <. https://bit.ly/2QMo6z5 - Pour en discuter, nous vous invitons à contacter Laura Taloté, laura@lienmultimedia.com ou Steeve Laprise, slaprise@lienmultimedia.com.

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