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    Être game designer dans l’industrie vidéoludique montréalaise Marion Esquian (Ludia). Photo: Ludia

    Être game designer dans l’industrie vidéoludique montréalaise

    24 octobre 2020, 07h30
         |      Article rédigé par Oriane Morriet     

    Au sein de la compagnie Ludia, Marion Esquian occupe une place de choix. Elle travaille actuellement sur un jeu à fort potentiel, qui bénéficie d’une forte présence féminine à toutes les étapes de la création. Le studio vidéoludique montréalais semble d’ailleurs accorder beaucoup d’importance au respect de la mixité dans ses équipes. Entrevue avec Marion Esquian, game designer chez Ludia, pour parler de ce que c’est d’être game designer : ses tâches professionnelles, ses interactions avec les autres membres de l’équipe, sa formation et sa carrière vidéoludique.

    Les game designers comme Marion Esquian interviennent au début de la chaîne de création vidéoludique : ils créent essentiellement les mécaniques des jeux vidéo, c’est-à-dire l’ensemble des règles qui définissent la manière de jouer à un jeu. Dans le cadre d’un des jeux actuellement en production chez Ludia, il s’agit de penser aux missions des joueurs. « Si je détaille ce qu’implique créer une mécanique pour un game designer, c’est faire des meetings avec les personnes intéressées : les développeurs, les artistes, les animateurs... Ça dépend d’une mécanique à l’autre, mais le but est de s’assurer de faire une mécanique qui va bien fonctionner au final », explique Marion Esquian.

    Suite à ces réunions, les game designers rédigent de la documentation pour couvrir l’ensemble des cas de figures impliqués par les mécaniques. « Nous faisons aussi des maquettes grises, qui sont des versions simplifiées des mécaniques, pour montrer de façon visuelle de ce qu’on a en tête. C’est plus facile de faire passer une idée avec un petit visuel », détaille-t-elle. Enfin, les game designers réalisent des schémas appelés flow charts pour expliquer plus en profondeur comment les mécaniques vont fonctionner. « Une fois que tout cela est fait, nous faisons un suivi avec les développeurs pour voir à quel point ça correspond à ce qu’on avait en tête », avance Marion Esquian.

    Pour être un bon game designer, Marion Esquian préconise de toujours accepter la critique de manière positive. « Il faut accepter le fait qu’un design qu’on pensait fonctionner parfaitement, une fois dans le jeu, ne fonctionne pas nécessairement parfaitement, ni ne correspond à la vision globale qu’on avait au début », détaille-t-elle. Recevoir positivement les critiques est une manière pour la game designer de s’améliorer dans son travail de conception. L’important est de prendre sur soi en mettant son ego de côté et de garder en tête que le but est de créer le meilleur jeu possible.

    Au sein de l’équipe de développement chez Ludia, Marion Esquian n’est pas la seule femme. Un grand changement par rapport à son emploi précédent, dans un petit studio indépendant d’une dizaine de personnes, où elle était seule représentante de la gente féminine. « À mon premier jour chez Ludia, nous étions trois femmes à arriver en même temps. En général, dans l’équipe, il y a beaucoup de femmes, comparé aux places où j’ai travaillé avant. C’est vraiment rafraichissant », s’exclame Marion Esquian. « Avoir de la diversité dans son équipe permet de créer des jeux plus riches, ça peut faire une réelle différence, je pense », poursuit-elle.

    Dans l’équipe, Marion Esquian travaille sous la direction d’un lead designer. Elle rédige les documents de son côté, mais nécessite toujours l’approbation de son supérieur. « Il faut toujours que ça soit approuvé pour passer aux prochaines étapes », confie-t-elle. Étant en charge de ses propres mécaniques, elle est un point de référence pour le reste de l’équipe : les professionnels dont les tâches dépendent de ses mécaniques peuvent directement s’adresser à elle en cas de questions. Elle explique de plus que certaines tâches demandent davantage de réflexion que d’autres. « Tout ce qui est mécanique de metagame est un peu plus compliqué à faire, mais plus tu fais ce genre de tâche, plus tu seras à l’aise », confie-t-elle.

    Grâce à sa formation à l’École de design Nantes Atlantique, en France, Marion Esquian est bien préparée à toutes les éventualités en termes de design. « J’ai fait une spécialisation en design d’interactivité. Et en parallèle, j’ai fait un double diplôme à Laval, en France, aux Arts et Métiers, en réalité virtuelle essentiellement », explique-t-elle. Dans cette école, elle a appris à travailler en équipe sur des projets très créatifs. C’est alors qu’elle déménage au Québec pour compléter ses études en game design à l’Université de Montréal. « Je savais que je voulais travailler dans l’industrie du jeu vidéo et Montréal est la ville parfaite pour cela », conclut-elle. Son rêve s’est ainsi réalisé.

    Cet article est également disponible dans le guide « Les métiers du numérique et du jeu vidéo » du Lien MULTIMÉDIA. Destiné aux étudiant.e.s, conseiller.ères en orientation, aux parents, et professionnel.les du milieu, ce guide pratique donne la parole à des artisans du milieu du numérique et du jeu vidéo ainsi qu’à des décideurs et professionnels qui les soutiennent dans leur évolution. Les journalistes du Lien MULTIMÉDIA vont à la rencontre de ces femmes et de ces hommes qui ont décidé de travailler dans ces domaines. Il s’agit d’une belle opportunité de mettre en valeur des professions émergentes, mais aussi de discuter des enjeux, défis et de découvrir les forces vives du secteur et de l’émergence de nouveaux talents et de nouvelles compétences. Il est possible de contribuer ou de soutenir ce projet en > cliquant ici <. https://bit.ly/2QMo6z5 - Pour en discuter, nous vous invitons à contacter Laura Taloté, [email protected] ou Steeve Laprise, [email protected].

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