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    [PODCAST] L’intelligence artificielle est à nos portes et les entreprises doivent s’y préparer Gilles Lavoie, Jérémie Lachka, David Poellhuber et Yves Paquette. Photo: Courtoisie

    [PODCAST] L’intelligence artificielle est à nos portes et les entreprises doivent s’y préparer

    11 mars 2022, 07h24
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    L’intelligence artificielle s’immisce dans tous les domaines d’activités et les entreprises doivent se préparer à bien l’utiliser. Par où commencer ? Quels sont les effets de l’IA sur la cybersécurité ? Quel rôle les gouvernements provincial et fédéral doivent-ils jouer ? Et aussi, grande question philosophique, quelles questions éthiques l’IA soulève-t-elle ? Pour en discuter, l’AQT a fait appel à Gilles Lajoie, partenaire et conseiller stratégique chez Levio, à Yves Paquette, PDG de Novipro, à David Poellhuber, directeur principal chez Zerospam et vice-président exécutif chez Hornetsecurity Canada, et à Jérémie Lachka, expert en science des données (data scientist) chez HornetSecurity.

    Pour le directeur principal de Zerospam, l’intégration de l’IA tourne autour de deux axes : l’expertise, qui va vraiment définir le succès d’un projet, et la qualité des données. Mais par où commencer ? « Le premier défi reste l’état d’esprit au sein de l’organisation, avance Gilles Lajoie. Il faut être ouvert à l’innovation et au droit à l’échec. L’autre défi se trouve dans le cas d’utilisation par l’organisation. » À cela s’ajoute la preuve de concept. Il faut savoir où est le point de douleur, le trouver et le régler. En gros, trouver la roche dans le soulier.

    Novipro, en collaboration avec Léger, vient de publier son sixième Portrait global des technologies de l’information dans les moyennes et grandes entreprises canadiennes. On y constate tout d’abord que, en temps de pandémie, les entreprises ont beaucoup repoussé leurs investissements en IA, ce qui a permis de prendre un recul et de réfléchir aux meilleures façons de commencer un projet. « Les entreprises ont pris du recul parce qu’elles ont réalisé qu’un investissement ne demandait pas nécessairement d’embaucher des experts IA, explique Yves Paquette. On réalise qu’avec la venue de l’infonuagique, on peut transférer nos données machines dans le nuage et en faire le traitement avec des experts qui peuvent nous accompagner. Par la suite, on analyse l’information dans le nuage, ce qui ne demande pas de gros investissements en termes d’infrastructures. » L’IA va aussi influencer les solutions en cybersécurité, note Jérémie Lachka. « Le problème est que la cybersécurité évolue tous les jours, dit l’expert en science en mégadonnées de HornetSecurity. Et intégrer l’IA est très lourd. Il faut apprendre des données avec des modèles. »

    Les gouvernements agissent déjà en matière d’IA. Mais il ne faut pas s’attendre à une aide directe aux entreprises, met en garde David Poellhuber. Ils subventionnent des organismes comme IVADO, le Mila ou la supergrappe canadienne Scale AI. « Il s’agit de financer ces organismes à la fine pointe de la recherche, en association avec les universités, et les entreprises vont pouvoir consulter ces experts. Il faut avoir une masse critique dans le milieu de la recherche. »

    Lors de la première vague de l’IA, on a fait beaucoup de développement d’algorithmes, rappelle Yves Paquette. Montréal est devenue un pôle important, avec Toronto et Vancouver. « Cela a permis de former beaucoup de personnes, ce que le gouvernement a bien soutenu, note-t-il. Mais, on a négligé le volet création de projets utilisant l’IA. Il faut convaincre les entreprises des attraits de l’IA et de trouver des approches concrètes pour l’appliquer. Les entreprises sont un peu laissées à elles-mêmes. »

    Gilles Lajoie, qui a été directeur général de la Société québécoise d’information juridique (SOQUIJ) pendant 5 ans, abonde dans le même sens : le gouvernement doit faire preuve de leadership, d’autant plus qu’il est l’un des plus importants propriétaires de données au Québec. Il croit en la mutualisation des efforts. Il fait le parallèle avec la confection d’un gâteau : les éléments de base demeurent le chocolat, la farine, le lait et les oeufs. Avec l’IA, on peut ajouter des ingrédients. Tous les ministères possèdent des informations et la mutualisation se fera dans le partage de celles-ci.

    En matière d’éthique, les intervenants se montrent sur la même longueur d’onde. David Poellhuber aborde l’aspect de la « black box », l’inexplicabilité des décisions rendues par les systèmes. « S’il s’agit de voir ce qui est un spam ou non, ce n’est pas très grave, mais dans le cas de privilèges, par exemple de crédit, la boîte noire de l’IA, avec le traitement du langage naturel à plusieurs niveaux, on n’est pas capable d’expliquer les décisions. Le domaine des affaires connaît d’importantes transformations, souligne Yves Paquette. Ces transformations doivent être encadrées par des normes, particulièrement en matière de sécurité.

    En 2018, la Déclaration de Montréal pour un développement responsable de l’intelligence artificielle était signée. Évidemment, la métropole ne peut pas rivaliser avec la Chine et les États-Unis, dont la perception de l’éthique est, pour le moins, élastique. Par contre, l’occasion est belle pour Montréal de se positionner en matière d’éthique, estime Gilles Lajoie.

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