Le Lien MULTIMÉDIA comprend:

  • 50 numéros du bulletin-HTML
  • Mot de passe pour www.lienmultimedia.com
  • Quotidien par courriel
  • 12 numéros du magazine CONVERGENCE
  • 1 Guide de l’industrie::NUMÉRIQUE
  • 1 Guide de l’industrie::WEB
  • 1 Guide de l’industrie::MOBILE
  • 1 Guide de l’industrie::JEUX VIDÉO
  • 1 Guide de survie::START-UP

CONNEXION

  • Abonnement
  • Publicité
  • Contact
  • Guide industrie
  • Vidéos
  • Podcasts
  • magazine CONVERGENCE
  • Boutique
  • Numérique
  • Jeux Vidéo
  • Mobile
  • Animation
  • Informatique
  • Arts Médiatiques
  • Marketing
  • Musique
  • Industrie
  • Réalité virtuelle
  • Intelligence artificielle
  • Startups
  • Artisans du numérique
  • Conseils d’experts
  • Exclusifs
  • RECEVEZ GRATUITEMENT
    LE BULLETIN QUOTIDIEN [voir un exemple]

    Le secteur de l’edtech appelé à grandir au Québec Julie Pigeon. Photo: Yannick Lapierre

    Le secteur de l’edtech appelé à grandir au Québec

    25 septembre 2021, 07h30
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    Edteq, l’association regroupant des entreprises et organismes spécialisés en technologies éducatives, a fait paraître récemment une vaste étude sur le secteur des technologies éducatives au Québec, mais aussi ailleurs dans le monde. Sur plus de 130 pages, les chercheurs d’Aviseo se sont intéressés à l’état des lieux du domaine de l’edtech pour en arriver à des pistes de développement. Julie Pigeon, directrice générale de l’association qui regroupe une centaine d’entreprises, espère que cette étude va permettre d’engager des discussions.

    D’abord, quelques constats. En 2020, les edtechs représentaient 3 % des dépenses en éducation, chiffre qui devrait atteindre 5,5 % en 2025. Les dépenses mondiales devraient croître de + 14 % entre 2019 et 2025 pour atteindre 404 milliards $US à la fin de cette période. Au Québec, les organismes du secteur oeuvrent principalement dans le domaine de la création de contenu et le développement de logiciels ou de solutions numériques, souligne l’étude. Ils travaillent essentiellement pour le primaire et le secondaire, alors que le préscolaire, le collégial, l’universitaire et la formation continue font figure de parents pauvres.

    Pendant la pandémie, on a beaucoup parlé d’achat local, alors pourquoi ne pas appliquer le principe aux entreprises de l’edtech ? Faire la promotion des edtechs comme solutions en vue de s’attaquer à des problématiques précises (réussite scolaire des garçons, atténuation des difficultés d’apprentissage, pénurie d’enseignant.e.s, etc.) reste une excellente avenue en vue de favoriser l’adoption des technologies éducatives par le réseau de l’éducation, mais aussi par les familles, dévoile l’étude. « Acheter des ressources d’ici est doublement pertinent, d’abord pour soutenir les entreprises d’ici et donner aux élèves des ressources conçues au Québec, explique Julie Pigeon. On sait que les budgets en éducation sont serrés et que les enseignants font face à plusieurs contraintes, choisissant de se tourner vers les géants du Web. »

    Il faudrait une réelle volonté politique, l’implantation des technologies numériques ne devant pas relever uniquement des enseignants. Le gouvernement, estime la DG d’Edteq, doit soutenir et mettre en valeur les ressources d’ici. Il faut aussi conscientiser les acheteurs à se tourner vers des solutions locales. Les différents acteurs doivent se rencontrer afin que tout le monde collabore. « Je pense que le momentum est là, note Julie Pigeon. Pendant la pandémie, on a vu ce que le numérique pouvait faire pour l’école à la maison, l’école à distance. Ce n’est pas parfait, mais une belle porte s’est ouverte, c’est un beau moment pour collaborer à s’investir dans la transformation numérique et bien accompagner les enseignants. »

    L’étude a permis de révéler que les entreprises numériques en éducation manquent de visibilité au Québec. Or, il n’est pas toujours facile d’ouvrir le marché québécois. À travers le monde, comme le montre l’étude, des investissements importants seront faits dans la transformation numérique, non seulement en edtech, mais aussi en medtech ou encore en fintech. Le système d’enseignement au Québec est reconnu ailleurs dans le monde, avance la DG d’Edteq. « Nous avons développé ici de la pédagogie innovante, bienveillante et démocratisée, dit-elle. Nous avons déjà une belle vitrine et cela va dans le même sens en technologie numérique. On peut faire connaître ces entreprises au Québec, mais aussi ailleurs. » Si on regarde les exportations, le reste du Canada constitue la clientèle la plus importante des organisations québécoises avec 80 % de toutes les ventes hors Québec, suivi par l’Europe avec 58 % et les États-Unis avec 44 %.

    L’écosystème des edtechs québécoises regroupe un peu plus de 110 joueurs, dont 25 % ont un chiffre d’affaires dépassant un million $. Cependant, 75 % sont des petites entreprises avec un chiffres d’affaires moindre et elles ont besoin de soutien pour leur croissance. Edteq a déjà établi une belle relation avec le ministère de l’Éducation, ainsi qu’avec le ministère des Relations internationales. L’organisme a même participé à une mission commerciale virtuelle au Maghreb avec ce dernier. Par contre, il reste un marché à développer dans le reste du Canada, en Europe francophone ainsi qu’aux États-Unis. « Nous espérons engager des discussions avec les différents ministères pour travailler avec eux en codéveloppement », conclut Julie Pigeon.

    Sur le même sujet

    Intéressé.e à reproduire un article, une photo ou une vidéo ?

    En bénéficiant de notre licence de reproduction, vous pourrez :

    • publier un article dans vos sites Web, dans vos infolettres, dans vos réseaux sociaux, etc.
    • en modifier la longueur
    • recevoir les photos (et vidéos, si applicable) en haute résolution
    • publier les photos (et vidéos, si applicable) dans vos sites Web, dans vos infolettres, dans vos réseaux sociaux, etc.
    • le contenu devient public sur notre plateforme, ce qui vous octroie encore plus de visibilité

    Sous réserve que les droits sur les contenus que vous souhaitez reproduire (textes, photos ou vidéos) nous appartiennent.

    DERNIERS ARTICLES

    Clarisse Mây sort la pièce « Passer la nuit »

    Clarisse Mây sort la pièce « Passer la nuit »

    Suite
    4 octobre 2024, 00h00
    Créateurs en série propulse la relève télévisuelle

    Créateurs en série propulse la relève télévisuelle

    Suite
    3 octobre 2024, 16h00
    Korine Côté animera le Gala Les Olivier

    Korine Côté animera le Gala Les Olivier

    Suite
    3 octobre 2024, 00h30
    Un Front commun pour les arts québécois se crée

    Un Front commun pour les arts québécois se crée

    Suite
    3 octobre 2024, 00h30