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    Avec « Le Grand Froid », Studio Element réalise une première immersion en réalité virtuelle

    13 septembre 2019, 08h10
         |      Article rédigé par Sophie Bernard

    Fondé en 2005 par Éric Denis, directeur de création et coloriste, et Jean-François Dugal, directeur, Studio Element a longtemps été un studio de postproduction traditionnel en images pour la télévision, le cinéma et la publicité. Rapidement, il s’est transformé en studio créatif, en intégrant des projets numériques et depuis peu, la réalité virtuelle. « Au départ, nous étions un fournisseur de services, puis nous avons eu envie de créer nos propres projets », explique Éric Denis. Le premier projet créé de A à Z, « Le Grand Froid », est une expérience de réalité virtuelle qui a comme objectif de faire vivre le patrimoine culturel d’un lieu à travers une œuvre fictive, réalisée par le cinéaste Samuel Matteau.

    Avec « Le Grand Froid », Studio Element réalise une première immersion en réalité virtuelle «Le Grand Froid». Photo: Studio Element

    Avec ce premier projet en réalité virtuelle, l’équipe de Studio Element a trouvé stimulant de réunir à la fois tout ce que l’entreprise a fait en postproduction en y ajoutant un background narratif. « Le Grand Froid » se situe davantage dans le storytelling que dans le jeu. « Nous ajoutons une corde de plus à notre arc, ajoute Éric Denis. La réalité virtuelle s’avère un nouveau médium rafraîchissant et nous voulons poursuivre sur cette route. »

    La première version de cette expérience a été présentée pour la première fois dans le cadre du Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) en septembre 2018, puis aux Rendez-vous Québec Cinéma. Le projet va ensuite être exporté dans d’autres villes et une deuxième version sera proposée à la Place d’Youville qui avait déjà accueilli la première mouture. Studio Element vise à y intégrer d’autres artistes.

    Une courbe d’apprentissage rapide

    Le studio s’est lancé dans l’aventure sans connaître le médium, l’équipe a donc appris sur le tas, en mettant beaucoup d’heures de recherche et de développement. « Notre équipe a plongé dans ces nouveaux outils, précise Jean-François Dugal. Nous avons travaillé avec un engin de jeu vidéo ; il a fallu faire quelques compromis sur la qualité, pour optimiser la performance. Le défi a été de trouver une bonne direction artistique à l’intérieur de ces compromis. » La courbe d’apprentissage a été assez rapide, Studio Element et le FCVQ ayant obtenu le feu vert en décembre 2017 pour une livraison en septembre de l’année suivante. « Le Grand Froid » a été nommé aux NUMIX et aux Gémeaux, souligne fièrement Jean-François Dugal. Et le ministère de la Culture et des Communications a reconnu son excellence, le studio ayant présenté le projet à ses hauts fonctionnaires.

    « Jean-François et moi, nous nous sommes vraiment impliqués dans le projet, même pendant le festival, rappelle Éric Denis. Nous étions présents, soit l’un, soit l’autre, dans le cube installé Place d’Youville, pour chaque utilisateur. » « Nous avons pu voir où les gens regardaient, suivre leurs réactions et voir s’ils suivaient bien l’histoire », ajoute son collègue. Et contrairement aux idées reçues, le public s’est montré très tolérant en ce qui a trait à l’interactivité. On voit trop d’expériences trop audacieuses, estime Éric Denis. "Le Grand Froid" ne se voulait surtout pas une bébelle, mais plutôt un tour de manège, tout en douceur. Des gens de 7 à 97 ans, des médecins et des sans-abri ont tenté l’expérience, et une seule personne a dû enlever le casque de réalité virtuelle, prise de vertige, à quelques secondes de la fin de l’expérience. »

    « Nous voulions créer une expérience qui ne soit pas nécessairement vertigineuse, nous voulions aller davantage dans l’émotion, précise Éric Denis. L’outil qu’est la réalité virtuelle n’est pas encore totalement maîtrisé, l’industrie se cherche encore. » Studio Element vise, pour le moment, à créer des expériences in situ, du divertissement basé sur la localisation, ce qu’on appelle en anglais du « location-based entertainment », à savoir des festivals, des lieux physiques dans lesquels les gens se promènent et veulent vivre une expérience. « Nous choisissons davantage cet axe plutôt que les jeux ou les films que le public regarderait dans son salon », précise Jean-François Dugal. Ce qui ne veut pas dire que Studio Element n’en fera pas éventuellement.

    Mais la production d’une telle expérience demeure longue, l’équipe ayant eu 9 mois et 1 500 heures pour réaliser 5 minutes. « Si l’on compare cela à un court métrage traditionnel, cela demande beaucoup de travail, poursuit le directeur général. Il faut prendre le temps et faire beaucoup de tests avec des gens différents, de groupes d’âge divers. »

    Tirer les leçons du « Grand Froid » pour l’avenir

    « Nous avons appris que ce serait une erreur d’apporter le cinéma et le jeu vidéo dans la réalité virtuelle, avance Éric Denis. Il s’agit d’un médium en soi qu’il faut penser d’une tout autre façon, comme on ne peut pas forcer un court métrage dans la réalité virtuelle. » Avec la première mouture du « Grand Froid », réalisée par Samuel Matteau, les deux fondateurs de Studio Element veulent créer un terrain de jeu pour d’autres artistes, peu importe leur discipline, artistes visuels, photographes ou encore chorégraphes, car il n’y a pas encore d’artistes établis en réalité virtuelle.

    Le studio travaille sur un deuxième projet en réalité virtuelle, mais les deux acolytes n’en diront pas plus pour l’instant, laissant simplement glisser qu’il touchera l’éducation. Il s’agira d’un parcours en RV, le prochain défi créatif de Studio Element.

    « Le Grand Froid » - Studio Element

    Jean-François Dugal et Éric Denis

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