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    MUTEK navigue entre la musique électronique et la technologie depuis 25 ans Alain Mongeau. Photo: Le Lien MULTIMÉDIA / Qui fait Quoi (MBT)

    MUTEK navigue entre la musique électronique et la technologie depuis 25 ans

    17 août 2024, 03h00
         |      Article rédigé par Marie-Hélène Brousseau,       Sophie Bernard     

    Cette année, MUTEK souffle ses 25 bougies. Le Lien MULTIMÉDIA s’est entretenu avec Alain Mongeau, le fondateur, directeur artistique et général de MUTEK, pour revenir sur les racines de cet événement consacré à la musique électronique qui est né dans les murs d’Excentris, grâce à l’implication du regretté Daniel Langlois. Ce dernier avait demandé à Alain Mongeau d’ajouter un volet nouveau média au Festival du nouveau cinéma. Avec le temps, ce mandat s’est élargi à l’année.

    « C’est dans ce contexte que j’ai développé MUTEK, précise le fondateur. C’était un peu la face inversée de ce que je faisais avec le FNC. J’avais la charge de développer les nouveaux médias en rapport avec l’image en mouvement. » Et puis sont arrivés les attentats du 11 septembre 2001. Le FNC ayant lieu en octobre, le public a déserté les salles et le volet nouveaux médias, qui n’était pas soutenu par les pouvoirs publics à cette époque, a été aboli. Alain Mongeau a alors choisi de reprendre les actifs de ce volet et de créer MUTEK. « Les premières éditions ont quand même eu lieu au Excentris, grâce à un partenariat, ajoute-t-il. Mais progressivement, le Festival s’est mis à voler de ses propres ailes. »

    Initialement, MUTEK se trouvait très ancré dans la musique. Puis, en 25 ans, non seulement la musique électronique s’est imposée, mais les arts numériques ont explosé, grâce à l’expansion des plateformes et à la transformation des outils de production, ce qui s’est reflété dans la programmation. Le festival s’est positionné comme premier événement entièrement dédié à la culture numérique, l’idée s’avérant de suivre l’évolution de la technologie et la façon dont elle façonnait l’évolution de la pratique artistique. « Le mot MUTEK vient d’ailleurs des mots musique et technologie, puis, au fil des ans, l’équipe du festival s’est davantage rapprochée de la notion de mutation, poursuit Alain Mongeau, c’est-à-dire de suivre les mutations de l’expression artistique qui utilise les nouvelles technologies. Le festival est toujours resté égal à lui-même. L’ancrage sonore est toujours demeuré important parce que c’est aussi à travers la musique électronique qu’on rejoignait des publics. »

    Au coeur de MUTEK, on retrouve la volonté d’offrir un panorama de la création actuelle en rapport avec l’utilisation des technologies. Alain Mongeau ne veut pas utiliser le terme avant-gardiste, estimant que dès qu’on l’utilise, on ne l’est plus. « La mission que le Festival s’est toujours donnée, c’est d’être un peu une tête chercheuse, de trouver les artistes qui faisaient des utilisations intéressantes des technologies et aussi, je dirais, de voir comment toutes sortes d’hybridations pouvaient se faire, souligne-t-il. Quand on parle de musique électronique au pluriel, c’est que, chaque année, on fait un grand écart avec d’un côté des trucs plus expérimentaux et de l’autre des événements un peu plus grand public. » L’équipe de la programmation essaie de trouver des artistes qui ont une individualité, qui font une recherche, une pratique artistique un peu différente. »

    Le directeur artistique donne en exemple Robert Henke, compositeur, artiste et développeur logiciel, dont la trajectoire a croisé celle de MUTEK de nombreuses fois. « Il a contribué à créer un logiciel pour faire de la musique qui s’appele Ableton Live, rappelle-t-il. Après ça, il a contribué à développer ses propres interfaces. Puis il a fait de la spatialité sonore avec des lasers, pas juste comme instrument du visuel, mais aussi presque comme un instrument sonore. Il a un côté ingénieur et un côté musicien, artiste explorateur. Ça, c’est vraiment une démarche typique de MUTEK, c’est le genre de truc qu’on a toujours essayé de chercher, autant sur la scène internationale qu’à Montréal. » Alain Mongeau pense également à Alexis Langevin-Tétrault, Martin Messier, Myriam Bleau ou encore France Jobin.

    Depuis maintenant dix ans, MUTEK propose son volet Forum, qui a pris de plus en plus d’importance au fil des années. Or, MUTEK a toujours proposé un volet diurne pour rassembler entreprises et artistes afin d’instaurer des discussions et de parler des enjeux du numérique en général, rappelle Alain Mongeau.

    « Les premières années de MUTEK, le volet diurne et professionnel était une déclinaison des contenus du festival, précise le directeur général. C’était presque plus une médiation des contenus, avec une mise en relation des professionnels, donc une volonté de développer, de professionnaliser ce milieu qui était quand même assez embryonnaire à l’époque. On a donc créé le forum initialement comme un deuxième événement qui était à part de MUTEK. L’idée était de se consacrer de façon un peu plus directe à la technologie, non pas juste au côté musical ou même au côté performatif. »

    L’équipe de MUTEK avait la volonté de se rapprocher des acteurs du milieu, des créateurs, pas seulement des artistes, mais aussi des studios. Ce deuxième événement avait d’ailleurs lieu six mois après le festival. En 2019, il a été décidé de greffer les deux événements afin que le Forum remplace le volet diurne du festival.

    « Dans le fond, le Forum nous permet de plonger beaucoup plus dans les thématiques, l’exploration, mais aussi le développement d’un milieu créatif montréalais et de le mettre en relation avec l’extérieur », souligne enfin Alain Mongeau.

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