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    Rich Aucoin s’inspire de la Cantos Music Foundation de Calgary pour « Synthetic : Season 2 » Rich Aucoin @ Mutek. Photo: Nina Gibelin Souchon

    Rich Aucoin s’inspire de la Cantos Music Foundation de Calgary pour « Synthetic : Season 2 »

    15 septembre 2023, 06h28
         |      Article rédigé par Yves Tremblay     

    Né et établi à Halifax, le musicien indie pop canadien Rich Aucoin présentait le deuxième opus d’un ambitieux projet instrumental à Mutek 24, « Synthetic : Season 2 ». Intégrant les sons d’une centaine de synthétiseurs rares et anciens recueillis en résidence au Centre national de musique de Calgary (CNM), son spectacle enlevant et cinématographique démarrait à Montréal une tournée, et consistait au lancement de ce deuxième album plus expérimental.

    Le Néo-Écossais a bénéficié d’une seconde résidence à Calgary dans le musée de vieux synthétiseurs de la Cantos Music Foundation. « J’y retournerai probablement une troisième et dernière fois pour terminer les 4 albums que je prépare au total avec ce projet, confirme le multi-instrumentiste. Ç’a commencé en janvier 2020, avec des pauses pendant la pandémie, car je ne voulais pas que ça teinte "amèrement" ma composition. Je ne voulais pas que ça assombrisse le projet. Et entre temps, j’ai travaillé sur le film documentaire "No Ordinary Man", tourné à Montréal d’ailleurs. Ce film s’est en outre retrouvé sur la liste des films de l’année du magazine The New Yorker. Pendant la pandémie, tout ça m’a fait la traverser, d’une certaine manière. » L’album, tout comme la performance en direct au MTelus du samedi 26 août dernier, se révèle très énergique, mélodieux, avec des sonorités qui pourraient évoquer certains titres des Daft Punk, Air, Morroder et consorts.

    Rich Aucoin @ Mutek. Photo : Nina Gibelin Souchon

    Le Centre national de musique du Studio Bell de la métropole albertaine compte trois salles d’enregistrement dédiées aux instruments électroniques d’époque et plus récents. Il s’agit d’une « collection « vivante » qui permet aux artistes en visite ou en résidence d’accéder à plus de 200 instruments historiques qui sont fonctionnels et entretenus par les techniciens internes du CNM », peut-on lire sur leur site Web. On peut donc y enregistrer sur place à l’aide de consoles analogues d’origine. Entre autres appareils rares et inusités, le CNM détient le célèbre TONTO, créé par Malcolm Cecil et Robert Margouleff en 1968 (notamment utilisé par Stevie Wonder, les Isley Brothers, Quincy Jones, les Doobie Borthers et Bobby Womack), le plus grand synthé au monde. Le CNM possède également un piano d’Elton John, de tout premiers thérémines (1920) et le clavier qui a donné les cinq premières notes à la bande son de « Close Encounters of the Third Kind » en 1977. En outre, la collection comprend un orgue électronique compact Farfisa Combo, le cabinet rotatif d’enceintes acoustiques Leslie 122, un orgue électronique Hammond Novachord de 1939, un sythétiseur Selmer Clavioline (CM 8) de 1957, un Mellotron MK II de 1964 et une impressionnante quantité de microphones divers et d’autres accessoires recherchés.

    Dès les années 1980, le Chinook Keyboard Center acquiert de nombreux synthétiseurs, pour ensuite devenir le Cantos Music Museum. « À ma connaissance, ç’a commencé par une collection privée, explique Rich Aucoin, le bon côté des gros argents du pétrole ! Ça vient de l’intérêt d’un enfant dans ce monde-là, qui a grandi et a développé un goût certain pour les claviers et les synthétiseurs et c’est devenu petit à petit le Cantos Music Museum, que j’ai visité en 2008, quand j’ai enregistré mon tout premier album. Et j’ai décidé que j’y reviendrais à ce centre musical canadien. Il y a quelques années, avant la pandémie, ils ont commencé à offrir des résidences et j’en ai profité juste avant la première semaine de confinement, en mars 2020. C’est à ce moment que j’ai enregistré environ une centaine de synthés. C’est un des rares musées au monde, parmi les trois plus importants je crois, à avoir autant de synthés. Ils possèdent à peu près tous les prototypes de synthétiseurs, dont celui de Roger Luther (un Américain à qui je dédie un de mes titres d’ailleurs), de grandes unités. Elles sont tellement grosses que j’ai dû prendre mon portable et une interface, et j’ai enregistré entre les gens qui passent entre les unités. Une moitié, j’ai enregistré en studio et l’autre, pendant que le musée était ouvert et fonctionnel. »

    Rich Aucoin @ Mutek. Photo : Nina Gibelin Souchon

    Pour son spectacle à Mutek, Rich Aucoin ouvrait la soirée Métropolis 2 en solo, dans une atmosphère simplifiée avec un accent mis sur la lumière, dans le respect des discussions de travail au préalable avec les concepteurs de lumière, ainsi que du côté cinématographique de sa musique. « Alors que dans mes spectacles en directs "normaux" , je me retrouve beaucoup dans l’assistance, je crie beaucoup, je sue énormément et je chante. Pendant cette représentation, c’est tout autre chose, précise l’artiste. Je ne branche même pas de micro, il n’y a pas de voix, encore moins de parachute géant au-dessus de l’assistance et plein de confettis pendant que tout le monde chante en choeur ! Pas ici pour Mutek, ma première fois à ce festival d’ailleurs, mais j’ai déjà participé à Igloofest et au Grand Prix ici à Montréal. Dans mes autres spectacles, on peut projeter le film "Alice in Wonderland", et chanter dessus, mais ici c’est plus abstrait évidemment. »

    Après plusieurs défis d’endurance physique à travers le Canada, à la course ou en vélo notamment, le grand gaillard compte en janvier 2025 traverser la Nouvelle-Zélande. Cet été, Rich Aucoin dit avoir beaucoup apprécié de revenir à une tournée de festivals, son premier été occupé depuis la pandémie. « Ce fut un grand plaisir de retourner à de grandes assistances, confie-t-il, surtout que mes shows sont si immersifs. Il y a eu un peu d’hésitations l’été précédent, car on est plusieurs à crier dans un même micro d’habitude, donc les choses semblent maintenant être revenues comme elles étaient auparavant et ce fut un été très puissant pour moi. »

    Le musicien a entre autres effectué une tournée au Japon et en Corée du Sud au printemps 2023, participé à l’événement Future Forest près de Fredericton au Nouveau-Brunswick début août, aux festivals folk de Calgary et de Winnipeg, ainsi qu’au festival blues d’Ottawa. En novembre prochain, il participera à nouveau à la Nova Scotia Music Week, comme à chaque année où il présente un nouvel album.

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