« Un paradis pour tous », le 16e long métrage de Robert Morin, surprend autant par sa forme que par son contenu. Dans le même ordre d’idée que « Papa à la chasse aux lagopèdes », le cinéaste engagé offre une critique assumée des escrocs à cravate, qui met en scène plus d’une trentaine de personnages incarnés par un seul et même homme, soit le polyvalent Stéphane Crête. Avec un maigre budget de 120 000 $, Robert Morin a tourné un guide vidéo sur l’évitement fiscal, à ne pas confondre avec l’évasion fiscale qui elle est illégale.