[PODCAST] Le commerce en ligne, une question de survie pour les entreprises de détail
Avec la pandémie, les consommateurs se sont rués vers les plateformes de vente en ligne. Certains commerces de détail étaient prêts à les accueillir, d’autres pas tout à fait, et ces derniers ont compris l’importance d’utiliser les bons outils pour mieux servir leur clientèle. Dans ce podcast de On parle techno de l’AQT, Jean Drouin, président et fondateur de l’entreprise de services-conseil en numérique Ciao, et Éric Turcotte, spécialiste des solutions numériques de la même entreprise, en discutent.
Addio, la solution de commerce en ligne pour les entreprises proposée par l’équipe de Ciao, veut offrir à ses clients un point de départ clé en main qui s’adapte au processus des entreprises. « Nous voulons être la solution pour la transformation numérique de nos clients », souligne Jean Drouin. D’ici 2025, 78 % des Canadiens vont faire des transactions en ligne et utiliser des plateformes pour faire des achats. « Donc, oui, il faut vendre en ligne, mais il faut optimiser les processus », ajoute Éric Turcotte. La plupart des entreprises sont présentes en ligne et, pendant la pandémie, on a vu les comportements des consommateurs se transformer. Pour certaines entreprises, ce fut un réveil brutal.
La plateforme Addio, qu’Éric Turcotte avait lancée avec son ancien partenaire, a été conçue pour venir pallier les autres plateformes, adoptant une approche personnalisée afin de développer une solution flexible et venir coller aux besoins des entreprises. Elle vise plus particulièrement les entreprises manufacturières qui ont des inventaires à gérer. « Elle peut devenir la pièce centrale de plusieurs opérations jusqu’à la vente en ligne, précise-t-il. Elle se veut la pierre angulaire de tout le processus. »
Le 14 octobre 2021, l’AQT et l’École des entrepreneurs du Québec (EEQ) lançaient le programme Mon commerce en ligne, une initiative qui visait à accompagner 5 000 commerçants québécois désirant augmenter leurs ventes, développer de nouveaux marchés, optimiser leurs opérations grâce à l’optimisation numérique de leur plateforme et, ultimement, effectuer un virage numérique. Ciao est inscrite comme fournisseuse de solutions technologiques du programme Mon commerce en ligne sur la plateforme helloDarwin avec certains contrats établis.
« Nous n’avons pas eu précisément de nouveaux clients à travers helloDarwin, mais 80 % de nos clients Addio viennent de la plateforme, mais avant le projet Mon commerce en ligne, précise Éric Turcotte. On est pas mal impliqué avec helloDarwin ; ils nous consultent souvent sur certaines questions. On voit que, dans le domaine, il y a beaucoup de demandes, mais surtout beaucoup de questionnements par rapport au e-commerce. » Dans ce contexte, Addio vient se positionner comme pédagogue pour aiguiller les entreprises vers les meilleures solutions, non seulement en technologie, mais aussi en accompagnement. « On est fier de participer à l’effort entrepreneurial des entreprises de détail qui veulent vendre en ligne et on trouve important d’apporter pas juste quelque chose de technologique, mais de leur amener aussi un accompagnement. »
En se projetant dans l’avenir, le spécialiste des solutions numériques croit que les entreprises qui vont survivre sont celles qui vont faire des ventes, mais aussi celles qui vont porter attention aux processus. « On n’est plus à l’ère de simples boutiques en ligne, note Éric Trottier. Il faut aller vers une stratégie plus globale. Il y a de plus en plus d’aide pour les entreprises et nous, ce qu’on souhaite, c’est que les petits entrepreneurs s’ouvrent à ça. Les investissements peuvent sembler importants, mais les retours sur investissement sont parfois surprenants et plus rapides qu’on pense. »
« Toutes les menaces auxquelles font face les petites entreprises telles que la pénurie de main-d’oeuvre, l’augmentation de certains coûts, font en sorte qu’il faut utiliser la technologie. Et si on n’est pas à l’aise avec celle-ci, il faut appeler des spécialistes comme Addio, qui se feront un plaisir d’expliquer et d’accompagner, dans un esprit davantage pédagogique dans l’approche. En fin de compte, il s’agit d’une question de survie et cela doit faire partie de la croissance et cela doit faire partie intégrante de la stratégie, sinon, cela va être un coup d’épée dans l’eau », conclut Marc Lapointe, directeur général adjoint de l’AQT.