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    [PODCAST] La place des femmes en TI, c’est l’affaire de tout le monde ! France Lavoie, Josée Brassard, Dany Paradis et Layla Nasr. Photo: Courtoisie

    [PODCAST] La place des femmes en TI, c’est l’affaire de tout le monde !

    8 mars 2022, 10h20
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    Les femmes en TI ont-elles réussi à briser le plafond de verre ? Le domaine reste-t-il encore un « boys club » dans lequel les femmes ont de la difficulté à entrer ? Que peuvent faire les entreprises pour mieux accueillir, mais aussi retenir leurs employées ? Cette réflexion, l’AQT l’a engagée depuis un moment en mettant en place des actions, des programmes, des opportunités et des pistes d’amélioration dans le but de transformer ce contexte et d’éliminer les obstacles pour les femmes. Pour souligner la Journée internationale des droits des femmes, l’AQT a invité à un échange sur leur réalité et leurs pistes de réflexion Dany Paradis, vice-présidente principale, Québec d’Alithya, France Lavoie, vice-présidente, co-fondatrice et directrice générale de Dévicom, Josée Brassard, copropriétaire et directrice générale de Néosynergix, et Layla Nasr, PDG de Makila Ai.

    Nicole Martel, PDG de l’AQT, se souvient de ses débuts dans le monde des technologies, alors qu’elle organisait des conférences aux États-Unis, en France et au Canada dans les années 1990. Dans les salles, on voyait essentiellement des hommes et très peu de femmes. Quand elle s’approchait d’un groupe d’hommes qui discutaient en marge de ces événements, elle se sentait exclue de la discussion, quand ceux-ci parlaient essentiellement de sport par exemple. Dany Paradis croit que les choses ont changé, d’abord pour la simple raison que les hommes s’occupent davantage de leurs enfants, grâce au congé de paternité. « Quand je vais à des cocktails ou des soirées, je vois davantage de discussions communes autour des enfants », dit-elle.

    La PDG de Makila Ai estime qu’il existe encore une certaine pression sur les femmes. « J’ai eu des enfants et j’ai eu du mal à prendre mes congés de maternité, raconte-t-elle. J’avais le sentiment que, comme femme, je devais travailler davantage, donc je n’ai pas pris mes congés. » Et cela, elle ne le perçoit pas uniquement dans le secteur des technologies, mais aussi ailleurs. Dans les années 1980, rappelle Layla Nasr, beaucoup plus de femmes faisaient du code. Mais lorsque cette activité est devenue plus lucrative, les hommes ont commencé à s’approprier le métier.

    Avant d’arriver dans le secteur des TI, Josée Brassard travaillait dans le domaine de la santé. Lorsqu’elle est arrivée en TI il y a une vingtaine d’années, la vice-présidente et copropriétaire de Néosynergix a mis du temps à trouver sa place dans un poste de gestion. « Je vivais avec le syndrome de l’imposteur et j’avais l’impression que je me forçais à avoir de bonnes notes. Mais il reste encore beaucoup à faire. » Le cas de France Lavoie se révèle un peu différent puisqu’elle a fondé Dévicom, une entreprise d’ingénierie des télécommunications et sécurité en 1989 avec son conjoint. Il s’occupait de la technologie et elle, de la gestion. « Au début, j’étais connu comme "la femme de...", se souvient-elle. Je n’étais pas prise au sérieux, j’ai appris à travailler sur moi-même, même si j’ai encore parfois le syndrome de l’imposteur. »

    À la fin du mois de janvier 2022, Josée Brassard a écrit une Lettre ouverte à tous les hommes leaders du secteur technologique au Québec, dans laquelle elle interpelle tous les hommes leaders du secteur technologique au Québec, rappelant que, en moyenne, seuls 26 % des emplois en informatique sont occupés par des femmes et que seulement 5 % des postes de direction dans l’industrie technologique sont occupés par des femmes. « C’était un concours de circonstances, dit-elle. Tout le monde cherche des ressources, surtout en programmation. J’ai demandé à mon équipe de faire des recherches pour trouver des femmes pour occuper ces postes. » Pour elle, il en va de la responsabilité de tous les dirigeants d’entreprise, mais aussi du milieu académique de faire bouger les choses, d’où cette lettre ouverte dans laquelle elle s’engage à offrir aux prochaines candidates qui postuleront dans son entreprise et qui seront retenues un mentorat à ses côtés. Elle prépare, par ailleurs, un livre avec des femmes en TI qui sera offert dans les écoles.

    Depuis 2016, Alithya s’est engagé dans l’équité de ses équipes et y travaille encore assidument. Cependant, Dany Paradis demeure la seule femme en poste de gestion, si l’on excepte une autre femme dans le secteur du capital humain. L’entreprise a mis sur pied un programme de leadership au féminin et continue à mettre fortement l’accent sur la parité. « Il faut vendre notre secteur et je ne suis pas certaine qu’on le fait adéquatement en ce moment, craint-elle. Il faut démontrer quelles sont les possibilités. » Les jeunes qui vont en TI le font surtout pour travailler en jeu vidéo, croit-elle. Il faut leur montrer qu’il existe une foule d’autres secteurs qui embauchent en TI. Il faut aussi travailler avec les institutions d’enseignement pour mettre en valeur les technologies.

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