TOPO inaugure sa rentrée avec une rencontre d’artistes à l’occasion du lancement du projet Web « Femmes d’Argentine », un essai photographique, textuel et sonore sous la direction artistique de Eva Quintas, le mercredi 25 août 2021, de 17 h à 19 h, via Zoom.
Cette rencontre, présentée en français et en espagnol, donnera lieu à la participation d’artistes du Québec et de l’Argentine qui ont contribué à la réalisation de ce projet.
Déroulement
17 h
- Oeuvre sonore multilingue « Memorias del Procedimiento » (20 min)
- En présence du compositeur Gonzalo Biffarella
17 h 20
- Mots d’ouverture de la rencontre (français/espagnol)
- Visionnement du site Web en présence des protagonistes
17 h 45
- Lecture de Susana Romano Sued (espagnol)
- « Procedimiento. Memoria de la Perla y la Ribera »
18 h
- Échanges, questions et mots de clôture
Lien Zoom
- https://us06web.zoom.us/j/84644708271-pwd=bGp0ODlSWjRpYTBYYkUxbEsySWN4QT09
- ID de réunion : 846 4470 8271
- Code secret : Femmes
« Femmes d’Argentine » aborde la violence de la dictature militaire (1976-1983) à partir d’images prises dans les centres d’archives des villes de Córdoba et de Buenos Aires et de textes de l’écrivaine Guylaine Massoutre. Ces derniers, publiés sous forme d’essai, portent sur le récit de l’Argentine Susana Romano Sued relatant le séjour d’un groupe de femmes dans les centres clandestins de détention de la ville de Córdoba pendant la dictature. Son roman « Procedimiento », traduit en français, anglais et allemand, a été transposé en œuvre sonore multilingue par le compositeur argentin Gonzalo Biffarella.
La publication de Guylaine Massoutre, « Nous sommes le soleil » (Nota Bene), était finaliste aux Prix du Gouverneur général du Canada 2021 dans la catégorie Essai. Eva Quintas a séjourné en Argentine à l’automne 2018 avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec à travers son programme de résidences internationales.
Cette diffusion s’inscrit en marge du 3e cycle de la programmation thématique de TOPO sur le thème FRONTIÈRE : Géopolitique — espaces variables. Si la dictature en Argentine à cette époque était essentiellement une réalité nationale, ses ramifications et répercussions se sont étendues bien au-delà des frontières du pays. Les œuvres présentées aujourd’hui s’inscrivent dans une perspective de solidarité, d’ouverture et de conscience au-delà des frontières.