OVA lance une plateforme pour créer des environnements virtuels : StellarX
La formation des employés des entreprises, surtout dans un contexte de crise sanitaire, se fait de plus en plus à distance. Les expériences de réalité virtuelle et augmentée sont des outils de choix dans cette perspective. OVA ne s’y est pas trompée. L’entreprise québécoise a ainsi mis au point une plateforme pour créer des environnements virtuels : StellarX. L’objectif de StellarX est ainsi de permettre au client de créer lui-même des environnements adaptés à ses besoins. OVA présente de fait son produit comme le « PowerPoint de la simulation ». Entretien avec Félix Leblanc, vice-président aux ventes chez OVA, pour en savoir davantage sur la plateforme StellarX.
Employé de l’entreprise OVA depuis un peu moins de 8 mois, Félix Leblanc possède une solide expérience en réalité virtuelle et augmentée. « C’est une industrie très florissante actuellement », affirme-t-il. Au cours des 6 dernières années, l’entreprise québécoise a ainsi développé une plateforme collaborative de création d’environnement virtuels. Son but ? Permettre aux compagnies et organismes de développer eux-mêmes des environnements pertinents pour soutenir leurs activités commerciales. « Notre plateforme StellarX permet aux non-programmeurs d’utiliser la simulation pour leurs entrainements, la formation de leurs clients ou la réunion de leurs employés dans un environnement entièrement synthétique », explique le vice-président aux ventes.
OVA propose aussi une gamme de services à ses clients, en lien avec sa plateforme StellarX. D’après les explications de Félix Lebanc, il s’agit de créer des simulations sur mesure, d’adapter des plans de cours en VR et AR ou encore de créer des objets numérisés en trois dimensions. « C’est ainsi que nous soutenons et enrichissons notre produit StellarX », explique Félix Leblanc. Les clients cibles de OVA sont les entreprises manufacturières tels que les compagnies maritimes, aéronautiques et automobiles, ainsi que les services publics tels que la police, les médecins, les pompiers, la marine, etc. « Nous faisons à 99% du B2B », affirme le vice-président aux ventes.
En matière de VR éducative, l’avantage de StellarX est de pouvoir créer une formation immersive, sans mettre les apprenants dans une situation dangereuse. Les pompiers pourront ainsi s’entraîner dans une maison virtuellement, et non réellement, en feu. Un autre avantage de la plateforme est d’être moins coûteuse que la formation en présentiel, qui requiert généralement la location d’un espace de formation, la mobilisation de personnel, le transport des apprenants, etc. Tout se passe virtuellement avec StellarX. « Toutes ces formations sont de plus hébergées sur notre plateforme StellarX, ce qui nous permet de gérer le contenu et de faire au besoin des modifications », ajoute Félix Leblanc.
OVA propose sur sa plateforme StellarX des expériences tant de réalité virtuelle que de réalité augmentée. « Notre développement technologique comprend les deux technologies, mais nous voyons qu’il y a des cas d’usage plus spécifiques à la réalité augmentée et des cas d’usage plus spécifiques à la réalité virtuelle », confie Félix Leblanc. Si le matériel pour la réalité virtuelle est maintenant relativement bien démocratisé, les appareils de réalité augmentée restent encore difficiles et chers à se procurer. Avec l’arrivée de la 5G, ainsi que le développement technologique porté sur la réalité augmentée, il y a toutefois fort à parier que ces appareils seront davantage disponibles dans les prochaines années.
Interrogé sur les plus et les moins des technologies de réalité virtuelle et augmentée, Félix Leblanc explique les différents cas d’usage qu’il rencontre chez les clients de OVA. « Avec la réalité augmentée, nous pouvons superposer de l’information synthétique sur le monde réel, afin d’augmenter la productivité des travailleurs dans le secteur manufacturier. Nos clients nous ont donné des chiffres montrant que ça marche », exprime Félix Leblanc. « Avec la réalité virtuelle, l’avantage est d’éliminer la barrière du transport pour accéder à la simulation, et d’amoindrir le coût ou le danger des formations, mais on est complètement coupé du reste du monde », poursuit-il.
Dans le contexte de la crise sanitaire actuelle, il y a fort à parier que le fait de pouvoir se réunir dans un environnement simulé grâce à StellarX soit un atout : pas de problème de distanciation sociale, possibilité de rester travailler à la maison, possibilité de se rencontrer de partout dans le monde, etc. « Il n’y a plus besoin de se rendre sur le lieu de travail ou dans le centre de formation pour recevoir la même qualité d’enseignement d’un instructeur. Avec la salle de classe 100% numérisée, il n’y a plus de problème. Nous traitons beaucoup en ce moment avec des centres de formations pour développer des stratégies numériques d’enseignement à distance », conclut Félix Lebanc.
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