Elena Waldispuehl poursuit ses recherches sur les groupes antiféministes en ligne
Lors d’un webinaire, organisé par LabCMO, Elena Waldispuehl, docteure en science politique, a présenté une étude comparative entre le Québec et la France sur les cyberviolences antiféministes, avec une orientation d’analyse des contre-mouvements. Les acteurs antiféministes ont été identifiés comme exploitant les opportunités technologiques pour élargir leur éventail d’actions, allant du trolling (provocation polémiste) au doxxing (divulgation malveillante d’informations personnelles) en passant par la cybersurveillance. Ces stratégies, visant à neutraliser, dissuader, recruter et créer des dommages, ont des répercussions considérables sur la santé mentale des féministes, pouvant entraîner un manque de sommeil, des pertes d’opportunités professionnelles et un épuisement généralisé.