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    [PODCAST] Le secteur de la construction, de l’architecture et du génie adopte les outils technologiques Louis Laroche et Jérôme Guay. Photo: AQT

    [PODCAST] Le secteur de la construction, de l’architecture et du génie adopte les outils technologiques

    30 septembre 2022, 07h30
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    L’arrivée des technologies a bouleversé les façons de faire dans le monde de l’architecture, du génie et de la construction, mais pas à la même vitesse. Comme l’ont expliqué Jérôme Guay, président de Mobile Punch, une entreprise qui développe des systèmes de gestion de temps, et Louis Laroche, cofondateur de Logiciels Saturne, qui offre une solution de gestion de paie, lors de la plus récente édition d’« On parle techno ». Chose certaine, les technologies ont permis une meilleure communication aux équipes hors chantiers et sur les chantiers, ont-ils dit à Marc Lapointe, directeur général adjoint de l’Association québécoise des technologies.

    La mobilité a transformé les chantiers, l’arrivée des téléphones intelligents a permis de cueillir des informations et de les transmettre en temps réel. En outre, on utilise dorénavant la géolocalisation. Louis Laroche possède une longue expérience sur les chantiers : il a connu l’époque des modems et de leur petite musique particulière et du fax, qu’il fallait brancher en coupant le téléphone. La situation a énormément évolué au cours des 15, 20 dernières années. Aujourd’hui, les outils technologiques permettent de travailler en temps réel de façon fiable. Selon Jérôme Guay, on a vu une réelle accélération dans les dix dernières années, avec l’arrivée des téléphones intelligents, et la pandémie a augmenté la cadence de cette adoption du numérique. « Lorsque j’ai lancé Mobile Punch, j’allais chez les clients faire des présentations. Aujourd’hui, j’envoie un lien pour faire une démo à distance, dit-il. Mais l’industrie de la construction est déjà en retard. »

    Lorsqu’il a assisté à l’édition 2022 de Batimatech en septembre dernier, le patron de Logiciels Saturne a pu observer le désir des entrepreneurs en construction d’adopter de nouveaux outils technologiques. « Il existe plein de besoins, dit-il. Sur les chantiers, les gens veulent avoir des données et gérer avec la BI (informatique décisionnelle) pour que les données se parlent. » Certaines entreprises, comme Pomerleau, vont encore plus loin et ont commencé à utiliser exosquelettes et autres robots. Les entrepreneurs veulent planifier hors chantier et en chantier, souligne le président de Mobile Punch. Ils utilisent aussi des logiciels de feuille de temps, de présence sur les chantiers ou de paie, ajoute son collègue. « À travers ces processus, ils peuvent calculer tous les coûts, précise-t-il. Et pour les grandes entreprises, la présence de la CNESST est très importante. Les solutions de paie enlèvent de la lourdeur administrative. Elles permettent de calculer les heures par projets et sont capables de sortir des rapports qui donnent l’heure juste. »

    Les secteurs de l’architecture, du génie et de la construction se trouvent à des étapes très différentes en matière d’adoption d’outils technologiques. Dans le secteur de l’architecture et du génie, on parle de BIM (Building Information Modeling) depuis plusieurs années. Or, en construction, la grande majorité des entreprises comptent peu d’employés et n’ont pas les poches très profondes. Elles n’entreprennent donc pas le virage technologique. « Et elles ont tort, lance Jérôme Guay. L’industrie de la construction est celle qui se trouve le plus en retard. Elle se compose de petites entreprises qui pensent que tout coûte cher. »

    L’intelligence artificielle commence à faire son entrée dans le secteur, particulièrement dans les grandes entreprises. Les plus petites veulent voir un retour sur investissement rapide et perçoivent les logiciels comme une dépense. « En matière de BI et d’IA, il faut regarder cela de très près, croit Louis Laroche. Un jour, il n’y aura plus de superviseur pour s’occuper des feuilles de temps, l’IA s’en occupera. En tout cas, j’en rêve... Il faut automatiser les chantiers le plus possible. »

    Et qu’en est-il d’une certaine conscience écologique dans le milieu de la construction ?, demande le directeur général adjoint de l’AQT. Les plans en papier ont tendance à disparaître sur les chantiers, note le président de Mobile Punch, et l’on voit de plus en plus de tablettes électroniques. Plus encore, au lieu d’arriver sur un chantier et de tracer des lignes, les entrepreneurs vont le faire avec des logiciels. « Quand je parlais de chantier sans papier en 2017, je me faisais regarder, se souvient-il. Là, on envoie des photos, des pièces jointes, ce qui améliore les communications des équipes. L’information est là, disponible. » « Nous sommes déjà dans les solutions sans papier, enchaîne Louis Laroche. Cela nous arrive encore de nous faire demander d’imprimer des plans mais on ne l’encourage pas. »

    La pandémie a-t-elle eu des répercussions sur les entreprises technologiques oeuvrant dans le secteur de la construction ? Pas vraiment, selon Louis Laroche. Aujourd’hui, les employés se trouvent en télétravail et, tous les lundis, ils sont invités à entrer au bureau, ce que font la moitié d’entre eux. Et aujourd’hui, il est possible de faire des présentations de solutions à distance. Bien sûr, le stress du premier confinement s’est fait sentir, reconnaît Jérôme Guay. D’ailleurs, son entreprise a rapidement mis en place un formulaire santé conforme aux exigences de la CNESST et de l’INSPQ dans son application. Et l’entreprise a vu le nombre de ses clients passer de 750 à 1500 depuis le début de la crise sanitaire.

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