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    [PODCAST] Wooden Drone lance son premier album électronique « Never Ending Loops »

    25 décembre 2020, 07h04
         |      Article rédigé par Yves Tremblay

    Wooden Drone est le projet musical d’Emmanuel Lauzon, un artiste 3D qui oeuvre parallèlement dans l’industrie des jeux vidéo. Son premier album d’électronique instrumentale s’intitule « Never Ending Loops » et réunit des compositions écrites en solo sur une période de plus de 10 ans. Le créateur parle de la structure de son opus et des images qu’il a élaborées pour le vidéoclip d’un premier extrait.

    [PODCAST] Wooden Drone lance son premier album électronique « Never Ending Loops » «Never Ending Loops». Photo: Wooden Drone

    Emmanuel Lauzon commence à composer dès l’adolescence, avec le logiciel FL Studio (de Image-Line) au départ. Après des études en cinéma, il en vient à travailler pour Compulsion Games, une révélation pour lui, confie-t-il en entretien, un domaine qu’il continue d’explorer à travers le vidéoclip. Il travaille notamment pendant quatre ans au jeu vidéo « We Happy Few », au sein d’une équipe variant de 10 à 20 personnes. Le jeu connaît un réel succès depuis sa sortie, et Microsoft le rachète dès 2018. L’été 2020 permet enfin à l’artiste de compléter son album.

    « Never Ending Loops » comporte des titres aux rythmes funk et glitch hop, aux accents baroques parfois, alors que d’autres pièces s’avèrent plus planantes. Wooden Drone décrit ainsi la structure évolutive que propose l’album : « C’est un peu comme un film. Je voulais créer une sorte d’aventure qui commence très dark et électronique. Ça se relève un peu, ça devient légèrement plus festif et tout à coup on tombe vraiment dans du trip hop, quelque chose qui est plus ambiant, beaucoup plus doux au milieu. C’est là que j’ai mis les pièces plus complexes, avec un nombre d’instruments plus important ou un aspect plus jazz, comme la tune “Pirate Karate” par exemple, avec quelque chose de plus intellectuel, pas le genre de titre qu’on aime à la première écoute peut-être. C’est là que les échantillons rajoutent une certaine richesse, mélangée avec des synthétiseurs, des sons un peu caverneux, en plus des grosses basses… Donc j’amène la personne qui l’écoute à quelque chose de “punché”, de mystérieux (au début), et puis on s’en va vers quelque chose de plus doux, un peu plus joyeux vers le milieu. À la fin, bien, je voulais terminer sur une note positive, et l’fun. Les derniers titres sont vraiment plus party je dirais. »

    L’artiste réalise seul un vidéoclip pour le premier extrait, « Felicia Love ». « Mon expertise 3D me permet vraiment de pousser l’enveloppe et d’aller chercher une qualité que je trouve intéressante et qui va bien avec ce que je fais sur le plan de la musique. Donc c’est un peu une nouvelle avenue qui combine les deux aspects de ma carrière », souligne-t-il. Il se dit d’ailleurs satisfait du résultat, qui sortira quelque part au début de 2021. Pour l’instant, un extrait est disponible sur son site officiel. Avec des images de la nature, des éléments d’architecture classique et des couleurs vives, son but était de montrer quelque chose de photo-réaliste, qui nous amène éventuellement vers un autre monde, une avenue qui sied bien son nom d’artiste, intégrant l’idée de l’électronique et de la mécanique au concept naturel de la végétation. L’image de la pochette, une sculpture en bois de son père sculpteur Réal Lauzon, reflète également ces deux aspects entre les instruments plus chaleureux et les synthétiseurs plus froids, fidèle à la combinaison qu’il instaure à travers ses morceaux.

    Wooden Drone souhaite une bonne réception à son premier vidéoclip, ce qui l’encouragerait à en réaliser d’autres, un exercice qui l’amène à créer des univers qu’on peut explorer, un peu comme les différentes scènes qu’on visite en simulation de jeu. « Finalement, l’exploration est fascinante, c’est nouveau (pour moi) puis j’ai déjà une couple d’idées côté visuel, que je pourrais explorer avec ça », rajoute-t-il. Emmanuel Lauzon aimerait également remixer des artistes jazz ou folk montréalais, pour expérimenter d’autres styles musicaux.

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