[Podcast] On parle techno : Pour une gestion des services TI réussie
Pour ce nouvel épisode de la série On parle techno, l’Association québécoise des technologies (AQT) a invité Maxime Vaskelis, président de NexOne, une entreprise qui offre une suite complète d’outils pour les professionnels de l’immobilier, et Yves Normandin, directeur de compte chez Momentum Technologies, une firme de services-conseils TI. Tous deux ont discuté des façons dont une entreprise en TI peut en aider une autre. Ils y sont ensuite allés de leurs conseils pour mettre en place les conditions gagnantes pour mener à bien un projet en TI, mais aussi des pièges à éviter.
NexOne propose une suite d’outils pour les courtiers (signature électronique, formulaires provinciaux, gestion des transactions, gestion électronique des documents et gestion des clients) et les agences (envois des ententes, comptabilité d’arrière-guichet (back-office), suivi des transactions, envois des enregistrements de transactions et audit des transactions) au Canada, comptant 20 000 utilisateurs tous les jours. Toutes les informations sont entreposées dans le nuage. De son côté, Momentum Technologies compte 250 employés, principalement installés dans la région de Québec. Ses clients sont de grandes entreprises de services, des services gouvernementaux et beaucoup de PME qui ont des défis de main-d’oeuvre en TI.
« Pour notre environnement mutlicloud, nous proposons trois plateformes sur deux langages, précise Maxime Vaskelis. Nous gérons la complexité et ensuite l’entreposage dans le cloud. » Étant donné la sensibilité des informations, il faut s’assurer des données cryptées ainsi que de la gestion du nuage, grâce à une expertise en logiciels. Le président de NexOne utilise l’image d’un gros pâté chinois, l’entreprise comptant sur des gens dédiés et des spécialistes, mais aussi des sous-traitants. « Nous sommes constamment en projets réguliers, ajoute-t-il. Nous venons de faire une migration de cloud X au cloud Y, ce fut une expérience très positive. »
« On remarque que les choses sont de plus en plus complexes et que les ressources sont difficiles à garder, souligne Yves Normandin. Les entreprises ne peuvent pas embaucher des gens comme ça. Une tendance lourde apparaît : les entreprises font appel à des expertises externes. Nous aussi on est dans le "pâté chinois". Il faut comprendre que NexOne a grandi par acquisitions, donc les systèmes ne se parlent pas entre eux. Nous travaillons à mettre tout cela dans un lieu central. Ils ont besoin de technologies assez poussées et nous prenons une partie de la gestion des infrastructures. »
Alors quelles sont les pistes de succès ? Maxime Vaskelis établit la comparaison avec le milieu de la construction : lorsqu’on construit un bâtiment, il faut un plan d’architecte, un plan d’ingénieur, un plan d’ingénieur mécanique. « En TI, il faut avoir une vision de ce que l’on veut atteindre, il y a des étapes cruciales et c’est la base de la réussite, dit-il. Et il faut des ressources qui s’y attaquent. » Il faut avoir une vision à long terme, donc bien planifier les ressources, trouver les bonnes équipes et bien cadrer le projet par phases. Et on doit savoir que les coûts estimés ne seront jamais ceux lorsque le projet se termine, puisque des impondérables peuvent s’ajouter.
Pour Yves Normandin, une bonne communication avec le client et comparer les priorités du client et celles du fournisseur sont essentiels. « Avec NexOne, nous définissons les priorités au fur et à mesure que le projet avance, précise-t-il. On regarde ce qui relève d’eux et ce qui relève de nous. » Le directeur de compte insiste : le plus important demeure la communication. Des erreurs peuvent arriver lors d’un projet, il faut donc être transparent et amener les bonnes ressources à la table pour amener le projet à bon port. Il conseille enfin de bien clarifier les besoins, définir la portée et la date de livraison d’un projet.