Les exclusivités
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Le studio indépendant montréalais Folklore Games prépare le terrain pour le lancement de son tout premier jeu vidéo, intitulé « Spiral ». Disponible dès le 20 septembre sur PC, via les plateformes Steam et Epic ainsi que sur les consoles XBOX, ce jeu narratif proposera aux joueurs d’explorer les souvenirs de Bernard Penfield, un écrivain introverti, pour qu’il puisse les transmettre malgré la dégénérescence cognitive dont il est atteint. Un sujet fort personnel pour les dirigeants du studio, comme l’a confié la directrice et gestionnaire de projet Jes Vaillancourt au Lien MULTIMÉDIA.
Le cinéaste Jorge Camarotti s’est associé avec le Centre PHI pour créer un programme de développement professionnel – baptisé « Voix [in]visibles » – dans le but d’aider des artistes issus des communautés noires montréalaises à passer au niveau supérieur dans leurs carrières. Une démarche inspirée par sa propre expérience de mentorat, qu’il a pu piloter en tant que directeur au cours du mois d’août. Qui fait Quoi a discuté avec lui pour en savoir davantage.
Marie-Gabrielle Ayoub est arrivée au Québec il y a 20 ans. Il y a sept ans, elle fonde le centre de formation Le Wagon Montréal avec son frère Antoine. Lui-même avait suivi cette formation à Paris pour aller chercher des compétences techniques dont il avait besoin pour développer un projet de start-up. « Comme on dit au Québec, il est tombé en amour avec la pédagogie qui lui a donné une capacité d’entreprendre qu’il a voulu exporter à Montréal », précise-t-elle.
« Roots of Yggdrasil », le quatrième jeu de ManaVoid Entertainment qui sort officiellement le 6 septembre, est un « roguelike », ou labyrinthe mortel procédural selon le Grand dictionnaire terminologique, une construction de ville qui se passe après la fin du monde dans la mythologie nordique. Après Ragnarok, la fin du monde selon la légende nordique, le monde a éclaté en îles flottantes où une tribu de survivants doit construire des villages en s’enfuyant doucement d’une menace externe. « Le jeu est fortement inspiré des écrits de la mythologie nordique où justement le cataclysme Ragnarok est un acte cyclique », explique Christopher Chancey, président fondateur de ManaVoid.
Quel type de reconnaissance territoriale serait appropriée pour exprimer cette nouvelle alliance entre l’humain, le vivant et l’ensemble de la Nature ? Comment concevoir, réaliser et habiter ces nouveaux territoires, ouverts et vivants ? Pour répondre à ces questions, le Symposium iX, organisé dans le cadre de MUTEK Forum, en partenariat avec SYNTHÈSE Pôle image Québec, a réuni Scott Benesiinaabandan, artiste intermédia Anishinaabe (Obishikokaang), Giovanna Borasi, directrice du Centre canadien d’architecture et membre du groupe de travail Living Lands qui coordonne les initiatives de décolonisation au CCA, Catherine D’Amours, artiste et professeur à l’École de design UQAM, Bertrand Nepveu, cofondateur de Triptyq Capital, fondateur de VRvana et développeur principal du casque Apple Vision Pro, dans une discussion animée par Luc Courchesne, artiste, designer et professeur.
L’artiste du numérique et enseignant à l’École NAD-UQAC, Louis-Philippe Rondeau, peut exposer une toute nouvelle installation de son cru à la Place des Arts, baptisée « Redshift », dans le cadre du projet Village Numérique de MUTEK. Cette toute première participation au festival a permis à l’autoproclamé « patenteux » de laisser libre cours à sa créativité, pour concevoir une pièce au « débouché immédiat ». Notre journaliste Félix Poncelet-Marsan est allé à la rencontre de l’artiste afin d’en savoir plus.