« Les filles et les sciences, un duo électrisant ! » branche sa 23e édition
Alors que moins de 25 % des postes en STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) sont occupés par des femmes en 2023, l’événement « Les filles et les sciences, un duo électrisant ! » , une présentation d’Hydro-Québec, est de retour pour une 23e édition.
Cette journée, qui permet aux étudiantes de 2e, 3e et 4e secondaire de découvrir les carrières scientifiques et technologiques, rassemble plus de 700 jeunes filles et près d’une trentaine d’établissements scolaires et d’organisations chaque année.
Afin de favoriser le choix de cours au moment opportun, l’événement se tiendra le samedi 21 octobre 2023 à Montréal (École de technologie supérieure (ÉTS)) et à Sherbrooke (Institut quantique de l’Université de Sherbrooke), le mardi 24 octobre 2023 à Rimouski (Institut maritime du Québec) et le samedi 4 novembre 2023 à Québec (Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval).
Au menu de cette 23e édition, des ateliers, de belles rencontres avec des professionnels du milieu et des spectacles et conférences électrisants. À Montréal, le chimiste et vulgarisateur Yannick Bergeron présentera un spectacle haut en couleurs. « Cette journée, c’est une explosion de bonheur ! Chaque année, j’y fais la rencontre de jeunes filles allumées, curieuses et fonceuses. C’est un immense privilège de leur partager ma passion et de contribuer à les brancher sur des perspectives de carrières à la hauteur de leur potentiel, souligne le chimiste. Pour plusieurs participantes, l’événement marque un point tournant et rien n’est plus gratifiant que de de voir l’étincelle s’allumer dans leurs yeux. »
Du côté de Québec et de Rimouski, la biologiste Vikie Pedneault, alias Biolovik, offrira une conférence intitulée « Les baleines sont nettement plus surprenantes qu’il n’y paraît ! ». Dans ce récit disjoncté, parfois historique, souvent comique et 100% scientifique, Vikie propose une immersion dans l’univers fascinant de la mer. Soulignons que l’édition rimouskoise est présentée en collaboration avec l’Institut maritime du Québec, dans le cadre de la Journée maritime québécoise. À Sherbrooke, enfin, Céline Ruez de l’Escouade égalité présentera une conférence inspirante sur les femmes ayant marqué l’histoire en sciences. L’édition estrienne se tiendra au nouveau pavillon de l’Institut quantique de l’Université de Sherbrooke, l’une des deux premières zones innovations dans le secteur au Québec.
La « Zone Découverte », qui s’apparente à un salon carrières, demeure le point central de l’événement. Plusieurs organisations y sont regroupées afin d’offrir des ateliers interactifs et des démonstrations éducatives. À Montréal et Rimouski, Parité Science proposera aux participantes un jeu d’association mettant en lumière cinq femmes scientifiques inspirantes parmi lesquelles Farah Alibay, ingénieure et Pauline Gagnon, physicienne. À Québec, l’initiative de vulgarisation Microbes pour tous présentera les activités microbiennes dans le contexte où elles affectent notre vie quotidienne. Service hydrographique du Canada, Pêches et Océans Canada, sera également de la fête à Rimouski pour présenter le travail d’hydrographe : sur le terrain (équipe des marées et sur les navires) et au bureau (cartographie, gestion de données).
Court-circuiter les disparités
Malgré les efforts déployés au cours des deux dernières décennies afin d’encourager les femmes à s’orienter vers les sciences et les technologies, les statistiques démontrent que les disparités entre les sexes persistent dans ces domaines et ce, tant en termes de participation que de représentation. En 2023, selon Statistique Canada, moins de 25 % des postes en STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) étaient occupés par des femmes. Cette statistique est étonnante quand on compare avec l’Union européenne, où les femmes représentent 43% des employés en STIM.
Selon les données les plus récentes de la Chaire pour les femmes en sciences et en génie (CFSG) du Québec, la représentation des femmes en science et génie dans les programmes techniques au Cégep se situe autour de 20% et a peu augmenté, entre 2005 et 2021. Du côté du baccalauréat, les femmes sont majoritaires dans presque tous les domaines universitaires, à l’exception des sciences pures et appliquées (43 % de femmes en 2020-2021) et du génie (23 % de femmes en 2020-2021).
En organisant des événements réservés aux filles, l’organisme Les filles et les sciences, un DUO électrisant souhaite contribuer à faire tomber les barrières. « Bien que tous aient compris que la mixité dans les équipes est une grande richesse, les statistiques continuent de démontrer l’importance de poursuivre nos efforts pour briser les stéréotypes, soutient Alexandra Masson, présidente du comité organisateur. Il faut souligner qu’en cette période postpandémique où les entreprises se transforment, le besoin de main d’oeuvre qualifiée est criant et les opportunités de carrière, plus attrayantes que jamais pour la relève féminine dans ces secteurs. »
Les inscriptions sont ouvertes dès maintenant et les participantes sont invitées à remplir le formulaire sur le site Web de l’événement.
L’événement « Les filles et les sciences, un duo électrisant ! » est rendu possible grâce au soutien de ses précieux partenaires : Hydro-Québec (présentateur officiel), l’Ordre des Ingénieurs du Québec, l’École de Technologie Supérieure (ÉTS), Polytechnique Montréal, l’Université Laval, l’Université de Sherbrooke, l’Institut maritime du Québec et Ubisoft.