Les exclusivités
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Fort d’une vingtaine d’années d’expérience dans l’industrie québécoise du jeu vidéo, Charles Benoit a mené l’essentiel de sa carrière chez Ubisoft Québec, où il a contribué en tant que designer ou directeur sur des projets phares tels que « For Honor », « Watch Dogs », « Immortals Fenyx Rising », ainsi que plusieurs opus de la série « Assassin’s Creed ». L’actuel game director a poursuivi sa lancée sur cette dernière franchise en menant le développement de son plus récent volet, « Assassin’s Creed : Shadows », qui sort des carcans géographiques de ses prédécesseurs pour établir sa narration et son action dans le Japon féodal. Un nouveau cadre qui a entraîné son lot de changements à la jouabilité du titre, a-t-il déclaré au Lien MULTIMÉDIA.
Professeur à l’Université Sorbonne Paris Nord (France), directeur du Laboratoire des sciences de l’information et de la communication (LabSIC, France), Philippe Bouquillon est également chercheur au Laboratoire d’excellence industries culturelles et création artistique (Labex ICCA, France). Ce dernier laboratoire travaille de près avec le Laboratoire de recherche sur la découvrabilité et les transformations des industries culturelles à l’ère du commerce électronique (LATICCE). Dans ce contexte, il était de passage à Montréal, en à la mi-mars pour participer à la conférence publique dans le cadre du Mois de la Francophonie « Des barrières aux leviers de la découvrabilité en 2025 » pour parler de ce sujet en France.
À la fois réalisatrice, productrice, artiste et chercheuse en médias émergents, Sandra Rodriguez s’est donnée pour mission de fusionner ses pratiques et d’explorer le potentiel des technologies numériques – notamment l’intelligence artificielle (IA) et la réalité étendue (XR) – dans des oeuvres narratives. C’est cette volonté qui l’a menée à développer des expériences telles que « Future Rites », « CHOM5KY vs CHOMSKY » ou encore « Manic VR », mais également à inaugurer HackingVR, le premier cours en arts immersifs officiellement inscrit au cursus du Massachusetts Institute of Technology (MIT). L’artiste multimédia est revenue sur cette expérience et sur ses croyances par rapport aux avancées technologiques actuelles dans le cadre du salon E-AI 2025, où se trouvait Le Lien MULTIMÉDIA.
L’UNESCO a adopté la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, le seul instrument juridique international avec des normes contraignantes pour promouvoir et protéger la diversité des expressions culturelles. Après 20 ans, le Québec et la Francophonie sont-ils devenus acteurs incontournables dans la mobilisation internationale en faveur de la découvrabilité et de l’accès à une diversité de contenus en ligne ? Lors de la demi-journée de réflexion sur les barrières aux leviers de la découvrabilité en 2025, Destiny Tchehouali, titulaire de la Chaire Unesco en communication et technologies pour le développement, s’est posé la question.
En 1970, la professeure d’économie Kari Polanyi Levitt publiait « Silent Surrender : The Multinational Corporation in Canada », affirmant que le Canada est le pays industrialisé le plus dépendant du monde. Lors d’un après-midi de réflexions sur les barrières aux leviers de la découvrabilité en 2025, organisé par le Laboratoire sur la découvrabilité et la transformation des industries culturelles à l’ère du commerce électronique (LATICCE), Michèle Rioux, professeure à l’UQAM, s’est penchée sur la souveraineté culturelle numérique du Québec et du Canada dans l’ombre des États-Unis. Elle affirme que l’auteure n’avait pas tort.
Depuis plus d’une dizaine d’années aujourd’hui, le musicien-compositeur Silvano Mercado Vilches et la vidéaste Tiphaine Roustang travaillent au côté de Mathieu Baptista, un créatif passionné par l’astronomie, sur des courts métrages et des installations artistiques. C’est donc tout naturellement qu’ils se sont joints au projet instigué par leur ami commun, « The Dorothy Project », visant à filmer l’ombre de la Lune lors d’une éclipse solaire au moyen d’un ballon stratosphérique. Une initiative que le trio a documenté depuis ses débuts en 2017 jusqu’à son point culminant le 8 avril 2024, produisant par le fait même un moyen métrage intitulé « Dans l’ombre de la mission ». Le Lien MULTIMÉDIA a discuté avec eux en amont de la projection de leur oeuvre au dôme de la Société des arts technologiques (SAT).