La 16e édition d’Igloofest Montréal s’est terminée ce samedi avec un nouveau record de fréquentation. Cette année, près de 118 000 festivaliers sont venus danser aux divers rendez-vous donnés par le festival le plus froid au monde.
Avec une offre toujours plus diversifiée qui rejoint tous les publics, des familles aux noctambules, Igloofest a donc éteint ses lumières colorées après bien des moments forts, tout en frénésie et émotions, en compagnie d’une Miss Monique particulièrement généreuse, et d’un public qui le lui a bien rendu.
Mission accomplie pour les yétis : un record de festivaliers venus s’amuser dehors
Cette année, Igloofest peut se vanter d’avoir accueilli 93 660 festivaliers lors de son événement principal, dont trois soirs étaient déjà complets bien avant l’ouverture des portes du site (Diplo le vendredi 26 janvier, Armin Van Buuren le samedi 27 janvier, Eric Prydz le vendredi 2 février). Mais ce n’est pas tout ! À ceux-ci s’ajoutent 7 624 fêtards lors de ses soirées Après-Ski et 16 714 personnes de tous âges venues s’amuser à Igloofête quatre samedis après-midis. C’est d’ailleurs un véritable succès pour ces rendez-vous gratuits qui gagnent en popularité, au grand bonheur des yétis ravis de voir que toujours plus d’enfants viennent avec enchantement jouer avec eux. Enfin, le site de cette année, plus grand, a permis à l’Igloovillage d’étendre ses activités ludiques des deux bords de la scène Sapporo, avec une offre variée d’activités, dont le Dep Vidéotron et ses fameuses guimauves, l’incontournable glissade Sapporo, le concours Iglooswag Poppers, l’Igloogym Banque Nationale vitaminé, les moments chanceux Loto-Québec, ou encore, la zone Cadbury sucrée, la Zone Samsung et la Piscine à boules Polar Ice.
Des moments forts, tout en musique
Côté programmation artistique, cette édition, particulièrement riche en performances mémorables, restera certainement gravée dans nos mémoires pour un long moment. À commencer par celle du déjanté Marc Rebillet, électrique et divertissant à souhait, la hyperpop enflammée de la flèche roumaine Himera, sans oublier le légendaire Armin Van Buuren qui a confirmé sa place dans le top 10 des artistes électroniques les plus marquants à travers le monde. Nostalgix a littéralement enflammé Igloofest avec son énergie folle et ses rythmes ultra festifs venus des années 90. Le duo mythique de Détroit Floorplan a offert l’un de ses fameux voyages au cœur du techno originel, quant à 100 Gecs ils ont chamboulé tous les codes pour un plaisir sans limite. L’héritage de John Digweed et de Sasha s’est ressenti avec délice dans la performance de Cristoph et que dire de la finale, autant touchante que rocambolesque, orchestrée par nulle autre que Miss Monique.
Du côté de notre foisonnante scène montréalaise, notons la toute première et superbe performance à Igloofest du duo Sultan + Shepard. Une chose est sûre : ce ne sera certainement pas la dernière ! La sélection musicale du collectif Ferias a particulièrement ravi les festivaliers, démontrant une fois de plus que la chimie sur scène est contagieuse et se répercute toujours autant sur le plancher de danse ! Le set de Gab Rhome a multiplié les sourires, tout comme Andrea de Tour qui a rappelé que la fête peut être aussi une histoire de famille. Enfin, Igloofest ne regrette pas d’avoir confié les dernières notes de la scène Vidéotron au collectif Afrotonik, qui l’ont fait fondre avec délice sous leurs rythmes chaleureux.