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    Les étudiants québécois sous-estiment les risques d’escroquerie malgré la hausse des tentatives de fraude Fraude. Photo: Robinraj Premchand via Pixabay

    Les étudiants québécois sous-estiment les risques d’escroquerie malgré la hausse des tentatives de fraude

    23 octobre 2023, 00h58
         |     

    En dépit de l’augmentation du nombre de tentatives de fraude, beaucoup d’étudiants postsecondaires au Québec ne se considèrent pas comme des cibles probables de telles tentatives et sont portés à sous-estimer les risques qu’ils courent, selon le Sondage RBC 2023 sur les étudiants et la fraude.

    Moins de la moitié des étudiants (47 %) craignent d’être victimes d’une escroquerie financière au cours de leurs études, et ce, même si deux répondants sur cinq (38 %) ont déclaré avoir été la cible d’un nombre accru de tentatives de fraude depuis le début de leurs études postsecondaires, et que 60 % ont dit qu’il était plus difficile de savoir si on a affaire à une tentative de fraude (le plus élevé à l’échelle nationale). Vingt-huit pour cent (28 %) ont indiqué que l’idée qu’ils puissent être victimes de fraude ne leur venait jamais à l’esprit.

    « Étant donné la quantité de choses auxquelles on doit penser quand on fait des études postsecondaires, on peut comprendre que les risques de fraude ne soient pas nécessairement une préoccupation majeure pour les étudiants, a indiqué Kevin Purkiss, vice-président, Lutte antifraude, RBC. Cela dit, compte tenu de la multiplication des nouvelles arnaques ingénieuses, ainsi que du fait que nombre d’étudiants gèrent leur situation financière pour la première fois, il est essentiel que les étudiants soient conscients des risques, sachent comment repérer les indices d’une tentative d’escroquerie et prennent les mesures appropriées pour protéger leurs renseignements personnels et financiers. »

    Autres résultats importants du sondage :

    • Les étudiants craignent davantage d’être victimes d’un vol d’identité que de se faire voler de l’argent par des fraudeurs
      • Parmi les étudiants postsecondaires au Québec ayant répondu au sondage, ceux qui craignent d’être victimes d’un vol d’identité sont près de deux fois plus nombreux que ceux qui craignent de se faire voler de l’argent par des fraudeurs (56 % contre 30 %).
      • Cela pourrait être attribuable en partie au fait que deux étudiants sur cinq au Québec (42 %) estiment qu’ils n’ont pas assez d’argent pour constituer une cible pour des fraudeurs.
    • Beaucoup d’étudiants québécois ne gèrent pas leurs mots de passe de façon suffisamment sécuritaire
      • Même si l’on sait que des mots de passe robustes peuvent constituer une première ligne de défense contre la fraude, les étudiants postsecondaires au Québec sont moins susceptibles d’indiquer qu’ils changent régulièrement leurs mots de passe ou utilisent des mots de passe difficiles à deviner (20 %).
      • Près du tiers (32 %) ont dit utiliser le même mot de passe pour accéder aux services bancaires en ligne ou mobiles et à d’autres comptes en ligne.
      • Plus du tiers (34 %) ont dit avoir laissé une autre personne utiliser leur carte de débit ou de crédit ou avoir communiqué à quelqu’un leur mot de passe.
      • Dans l’ensemble, 42 % ne se montrent pas aussi vigilants qu’ils le devraient pour réduire le risque d’être victimes de fraude.
      • La majorité (82 %) reconnaissent faire des choses qui les rendent plus vulnérables aux tentatives de fraude.
    • Les étudiants québécois doivent être mieux formés en matière de fraude
      • La majorité (81 %) considèrent qu’ils doivent en apprendre davantage en matière de fraude.
      • Près de la moitié (46 %) disent ne pas savoir où trouver des ressources sur la question de la fraude.
      • La moitié (50 %) ne savent pas comment s’y prendre pour signaler une escroquerie ou une fraude.

    Kevin Purkiss donne quatre conseils visant à aider les étudiants à améliorer leur performance et à réduire le risque d’être victimes de fraude :

    1) Ne répondez pas aux appels, aux courriels ou aux messages texte non sollicités. Des fraudeurs peuvent se faire passer pour des représentants du gouvernement, d’une banque ou des forces de l’ordre, ou encore pour d’autres personnes de confiance. Si vous recevez un appel ou un message automatisé prétendant provenir de votre institution financière ou de toute autre entreprise, et qu’on vous demande de confirmer des renseignements personnels ou financiers, mettez fin à la communication.

    Composez plutôt l’un des numéros de téléphone indiqués au verso de votre carte ou sur un site Web officiel de l’entreprise.

    2) Prenez le temps de réfléchir avant d’agir ou de communiquer des renseignements. Ne prêtez jamais votre carte de débit ou de crédit et ne communiquez jamais le mot de passe que vous utilisez pour accéder aux services bancaires - pas même à un ami ou à un membre de votre famille -, et limitez la quantité de renseignements personnels que vous communiquez dans les médias sociaux. Ne cliquez pas sur des liens insérés dans des messages reçus d’expéditeurs inconnus, et n’ouvrez aucun fichier joint à de tels messages. Soyez vigilant dans tous les cas où l’on vous indique qu’une action immédiate de votre part est requise. Les fraudeurs tentent souvent de susciter un sentiment d’urgence afin d’amener les gens à leur communiquer des renseignements. Si une offre semble trop belle pour être vraie, c’est habituellement parce qu’il s’agit d’une imposture.

    3) Ne gardez pas indéfiniment les mêmes mots de passe. Modifiez régulièrement vos mots de passe. Faites en sorte qu’il soit difficile de les deviner et utilisez un mot de passe distinct pour chaque site.

    4) Soyez vigilant. Tenez-vous bien informé et restez vigilant. Pour cela, établissez au moyen de votre appli bancaire mobile des alertes relatives aux opérations importantes, surveillez l’activité de vos comptes et assurez-vous que vos relevés bancaires et de carte de crédit ne montrent aucune opération suspecte. N’entrez jamais de renseignements d’ouverture de session ni de détails concernant une carte de crédit à moins d’avoir la certitude que le site Web est légitime. Considérez comme des signes de danger probable les fautes d’orthographe, une adresse URL ne correspondant pas à celle du site Web vérifié de l’entreprise ou l’absence d’un symbole de sécurité (cadenas verrouillé) dans la barre d’adresse. Par ailleurs, il est important de signaler sans délai les tentatives d’arnaque à votre banque et à la police.

    « Si vous êtes victime d’un vol d’identité, cela peut avoir des incidences durables sur votre cote de solvabilité et vos finances, et cela peu importe votre âge ou votre situation financière, ajoute Kevin Purkiss. Voilà pourquoi nous considérons qu’il est important de continuer de mettre des renseignements et des ressources à la disposition de tous, car cela permet aux gens de se tenir informés des escroqueries actuelles et de protéger leurs renseignements personnels et financiers. »

    Pour accéder à d’autres conseils, consultez la page Comment vous protéger en ligne sur le site de RBC.

    Le Sondage RBC 2023 sur les étudiants et la fraude

    Du 27 juillet au 3 août 2023, un sondage en ligne commandé par RBC a été mené auprès de 1 017 étudiants postsecondaires canadiens âgés de 18 à 24 ans. Tous les répondants étaient membres du Forum Angus Reid en ligne. À des fins de comparaison seulement, la marge d’erreur pour un échantillon de cette taille est de ± 3,1 %, 19 fois sur 20.

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