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    FARI  vise à développer, étudier et favoriser l’adoption et la gouvernance de l’IA Léa Rogliano. Photo: Sophie Bernard

    FARI vise à développer, étudier et favoriser l’adoption et la gouvernance de l’IA

    11 novembre 2023, 06h30
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    Panel citizen coordinator au FARI, une initiative indépendante et à but non lucratif dans le domaine de l’intelligence artificielle, menée par la Vrije Universiteit Brussel (VUB) et l’Université libre de Bruxelles (ULB), Léa Rogliano était de passage à Montréal dans le cadre de MTL connecte. Le Lien MULTIMÉDIA en a profité pour discuter avec elle de l’IA dans la région de Bruxelles et, particulièrement, de l’IA pour le bien commun.

    Dans les 10 laboratoires que représente la communauté du FARI, on compte plus ou moins 300 chercheurs, et on en compte certains qui se consacrent à l’IA, explique Léa Rogliano. Le FARI travaille à créer des liens entre les organismes publics, les entreprises et les citoyens afin de rendre l’IA visible et désirable. Dans les secteurs de pointe en IA de la région bruxelloise, on compte, bien évidemment, la santé, une évidence aux yeux de la coordonnatrice des panels citoyens.

    « Mais il y a aussi la mobilité, qui demande beaucoup de recherche, ajoute-t-elle. En fait, il y a tellement de projets, c’est très très surprenant. Il y a quelques mois, nous avons proposé deux ateliers, l’un sur la réparabilité d’objets et l’autre sur l’alimentation durable. Les grands secteurs de l’administration publique sont en train de développer l’IA, mais aussi des ONG et des associations qui veulent voir comment l’IA peut être utile dans leur domaines. » FARI collabore avec SustAIn.Brussels, un organisme qui se veut le point de contact entre l’IA durable et les PME bruxelloises souhaitant faire une transition en adoptant l’IA, chaque organe ayant sa mission spécifique.

    Le mandat de FARI s’avère de placer le bien commun au coeur de l’IA, des données et de la recherche en robotique. Mais comment définit-on le bien commun, avons-nous demandé à Léa Rogliano ? « Il n’y a pas de définition, répond-elle. C’est comme l’éthique, c’est une notion qu’il faut réactiver sans cesse, à chaque projet, qu’il faut redéfinir et dont il faut tirer les fils pour qu’ils puissent réunir les pluralités d’avis, de besoins. »

    Elle donne en exemple les deux ateliers organisés par FARI, mais il existe une foule d’autres initiatives, comme le projet de recherche « Bien-être des animaux et IA », qui s’est attaqué aux annonces de vente illégale d’animaux, à l’utilisation abusive de licences commerciales pour animaux et à d’autres activités illégales. « Le projet visait à scanner le Web pour avoir des informations douteuses et illégales pour repérer plus vite la vente illégale d’animaux pour pouvoir les fournir aux services concernés. » Autre projet accompagné par FARI, SimpLex, vise à rendre l’information sur les législations plus accessibles aux citoyens.

    Faut-il craindre l’IA ou l’étreindre ? Il faut l’amadouer, selon Léa Rogliano. « Il faut danser avec et devenir très bon danseur pour pouvoir lui faire faire les mouvements qui ont de l’élégance, s’amuse-t-elle à imager. C’est une culture qu’il faut développer, de l’ordre de la connaissance. Il faut voir comment s’approprier les choses, même avec le corps et décider collectivement des projets qui nous intéressent. »

    FARI organise également des « Datawalks », des visites guidées uniques dans le centre de Bruxelles pour découvrir la collecte de données, comment elle transforme les villes et ouvre la voie au développement d’applications pour les villes intelligentes. « Cela permet de traverser les projets développés sur la ville, des poubelles connectées aux lampadaires intelligents, ou encore les associations qui vont mettre des capteurs pour la qualité de l’air. »

    Léa Rogliano est venue à MTL connecte grâce à l’invitation de la délégation Wallonie Bruxelles International afin de présenter FARI, mais aussi pour continuer de créer des partenariats et de découvrir toutes les initiatives développées au Québec. « FARI est d’ailleurs née d’une rencontre à Montréal. Ces ponts sont très précieux pour alimenter la synergie et la dynamique qui nous nourrit mutuellement », rappelle-t-elle enfin.



    La participation de Léa Rogliano du FARI à MTL connecte s’inscrit dans le cadre de l’initiative « La Wallonie numérique ».

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