Marie Vien dessine une fresque sociale dans « Le temps d’un été »
D’une façon ou d’une autre, tous les projets que signe Marie Vien dégagent une dimension personnelle. Que ce soit « La passion d’Augustine », « 14 jours 12 nuits » ou encore « Arlette », le point de départ de ses scénarios demeure toujours lié à l’intime. Dans le cas du « Temps d’un été », que met en images Louise Archambault et que produit Attraction, la scénariste s’est laissée guider par son affection pour les sans-abris et un travail de cinq ans comme bénévole à la Maison du Père de Montréal. « Je les voyais chaque semaine et j’ai commencé à tisser des liens avec ces hommes. Je savais alors que je voulais écrire un film sur eux et que ce ne soit pas un long métrage misérabiliste », confie-t-elle en entretien avec Qui fait Quoi.