Les jeunes veulent que les plateformes modèrent la désinformation et le contenu préjudiciable
Deux nouveaux rapports du centre d’éducation aux médias numériques HabiloMédias révèlent que les jeunes estiment que les plateformes de réseaux sociaux devraient en faire davantage pour lutter contre la désinformation et les autres contenus préjudiciables.
Selon le plus récent rapport de HabiloMédias, intitulé Éducation aux médias numériques et cybercitoyenneté (lequel fait partie du sondage Jeunes Canadiens dans un monde branché mené auprès de 1 058 jeunes de 9 à 17 ans à l’automne 2021), 83 % des jeunes estiment que les plateformes en ligne devraient surveiller ce que les utilisateurs publient et commentent et supprimer les contenus préjudiciables.
Une deuxième étude qualitative présentant les conclusions des groupes de discussion qu’a menés HabiloMédias auprès de 36 jeunes âgés de 16 à 29 ans au début de 2023 révèle que les jeunes rencontrent fréquemment de la désinformation et de fausses informations en ligne et estiment qu’il est important que les plateformes jouent un rôle dans la modération ou le signalement de ces contenus en raison des impacts néfastes potentiels de la désinformation.
Selon le rapport Éducation aux médias numériques et cybercitoyenneté, si bon nombre de jeunes Canadiens appliquent déjà différentes mesures de vérification, 4 jeunes sur 10 veulent en savoir plus sur la vérification de l’information en ligne.
D’autres conclusions du rapport Éducation aux médias numériques et cybercitoyenneté sont présentées ci-dessous.
- La plupart des jeunes Canadiens (82 %) veulent s’assurer qu’ils accèdent à l’information à partir de sites qu’ils estiment fiables.
- Dans l’ensemble, 65 % des jeunes pensent que leurs parents ou tuteurs et leurs enseignants en savent plus qu’eux sur les technologies numériques.
- Les jeunes sont plus susceptibles de vérifier la fiabilité du contenu qu’ils trouvent en ligne lorsqu’ils en ont besoin pour leurs travaux scolaires ou leurs intérêts personnels. Ils sont moins susceptibles de le faire pour le contenu qu’ils voient ou partagent dans les réseaux sociaux.
« Cette nouvelle étude montre que les jeunes sont préoccupés par la désinformation et prennent des mesures pour vérifier l’exactitude des informations en ligne, mais ils ont clairement indiqué qu’ils souhaitaient davantage d’occasions pertinentes d’engager le dialogue avec les plateformes pour traiter de la question », déclare Kara Brisson-Boivin, directrice de la recherche pour HabiloMédias.