Frantz Saintellemy a été nommé chancelier et président du Conseil de l’Université de Montréal. Son mandat de cinq ans débute aujourd’hui, le 1er octobre, et se terminera le 31 mai 2025. Il succède ainsi à Louis Roquet, qui était en poste depuis 2018.
Frantz Saintellemy est membre du Conseil de l’Université depuis les quatre dernières années. Multientrepreneur avec plusieurs innovations et brevets dans le secteur des technologies de l’information, philanthrope et entrepreneur social, il est président et chef de l’exploitation de LeddarTech. Il a également cofondé le Groupe 3737, un centre d’innovation et de diversité entrepreneuriale, dans le quartier Saint-Michel à Montréal, dont il dirige toujours le conseil d’administration.
L’éloquence d’un parcours
Frantz Saintellemy émigre d’Haïti et arrive au Québec à l’âge de huit ans. Après ses études collégiales, il entre à l’Université Northeastern, à Boston, et par la suite au Massachusetts Institute of Technology pour y poursuivre sa formation en génie électrique et innovations. C’est là qu’il commence une carrière internationale dans le domaine des microprocesseurs. Il fera par la suite un EMBA McGill-HEC Montréal.
En 2012, à son retour au Québec, il fonde avec sa femme, Vickie Joseph, le Groupe 3737, un centre d’innovation voué à la diversité entrepreneuriale. À travers ses divers programmes de mentorat et d’appui à l’entrepreneuriat, le Groupe 3737 a permis, à ce jour, l’essor d’une centaine d’entreprises et épaulé 1000 entrepreneurs.
- Homme d’affaires engagé et influent, Frantz Saintellemy a fait carrière à l’étranger dans le domaine des microprocesseurs, en intelligence artificielle et dans les technologies de l’information.
- Frantz Saintellemy appartient à la première génération de sa famille à avoir fait des études universitaires, il considère que l’éducation et le sport sont des leviers pour tous.
- L’éducation et l’université sont pour lui la meilleure voie de passage pour faire évoluer la société.
« J’accueille cette nomination comme un grand honneur, a indiqué. Si, dans les années à venir, par ma présence à titre de chancelier de cette grande université francophone qu’est l’Université de Montréal, nous arrivons à inciter des jeunes à persévérer et poursuivre des études supérieures, non seulement l’honneur n’en sera que plus grand, mais j’aurai réussi ce passage à titre de chancelier. »