L’artiste Lousnak prépare le projet d’installation participative Drapeaux blancs
Le projet Drapeaux blancs est une installation artistique participative en mémoire des enfants tués durant les guerres. Une initiative de Lousnak, artiste multidisciplinaire, engagée et humaniste d’origine arménienne, visant à sensibiliser le public par le biais des arts. La galerie du MAI (Montréal arts interculturels), accueillera la première l’installation le samedi le 20 avril 2024 de midi à 18h.
Drapeaux blancs est un appel à la paix.
L’enfant est l’ultime drapeau blanc. L’enfant, symbole ultime d’innocence et de pureté, se dresse comme le dernier étendard de la paix dans notre société. Il incarne l’espoir vivant et demeure l’essence même de notre avenir. Contempler un monde où l’enfant est encore témoin de la guerre est inconcevable, car c’est en lui que réside la promesse d’un avenir empreint de compréhension, de tolérance et de paix. Protéger l’enfant, c’est préserver l’ultime drapeau blanc, celui qui symbolise notre quête collective pour un monde meilleur, dépourvu des horreurs de la violence et de la guerre.
L’enfant est l’ultime drapeau blanc. L’enfant, symbole ultime d’innocence et de pureté, se dresse comme le dernier étendard de la paix dans notre société. Il incarne l’espoir vivant et demeure l’essence même de notre avenir. Contempler un monde où l’enfant est encore témoin de la guerre est inconcevable, car c’est en lui que réside la promesse d’un avenir empreint de compréhension, de tolérance et de paix. Protéger l’enfant, c’est préserver l’ultime drapeau blanc, celui qui symbolise notre quête collective pour un monde meilleur, dépourvu des horreurs de la violence et de la guerre.
Artiste multidisciplinaire canadienne-arménienne, Lousnak est née à Beyrouth, au Liban. Alors qu’elle a onze ans, elle fuit avec sa famille la guerre qui sévit au Liban, pour Londres, puis Paris avant d’élire domicile à Montréal en 1982 et finallement dans les Laurentides depuis plus de 15 ans. Militante de souvenir, Lousnak a choisi la mémoire comme engagement humanitaire et politique. À la fin des années 90, elle crée Parlons génocides. Cet événement alliant chansons, danse, poésie, et théâtre, arts visuels et photographie, a lieu ponctuellement en avril et a pour but de sensibiliser le public aux atrocités passées et présentes par le biais des arts.
Créer avec son vécu. -« Les images des derniers mois ont vraiment fait remonter quelque chose en moi et Drapeaux blancs, installation participative en mémoire des enfants tués durant les guerres, est ma réponse, confie l’artiste. En tant qu’enfant j’ai vécu la guerre au Liban, en tant qu’Arménienne, j’ai grandi sous ce nuage noir qu’était le génocide des Arméniens. En tant qu’artiste, je ne peux pas rester silencieuse, je ressens le besoin et le devoir de m’exprimer, pour tous les enfants tués, durant toutes les guerres, les génocides, les massacres. Mon installation est un message de paix collective. Les gens amènent un draps blanc de leur foyer, les enfants dessinent des images de paix. »
L’installation. Le plancher de la salle sera recouvert de draps blancs pliés, sur lesquels seront déposés des dessins d’enfants, représentant un message de paix. Pour avoir l’impact voulu, le projet nécessitera de 300 à 1500 draps blancs et autant de dessins d’enfant. Chaque drap blanc représente un enfant tué durant la guerre. Il y aura une projection vidéo-art avec la participation de l’artiste Najla Saïd, fille d’Edward Saïd. La galerie du MAI, Montréal arts interculturels, accueillera la première l’installation le samedi le 20 avril 2024 de midi à 18h00.
Pour sensibiliser le plus grand nombre, l’aide de partenaire serait la bienvenue, notamment dans la captation, la diffusion et promotion du projet.