2020 devait être la plus grosse année à vie du metteur en scène Serge Denoncourt. Le 17 mars devait commencer la présentation de « Mademoiselle Julie », au Théâtre du Rideau Vert. Les représentations devaient se terminer le 18 mai. Il devait également s’envoler vers la France pour les auditions de deux comédies musicales, dont « Je vais t’aimer », un « Mama Mia » à la française autour des chansons de Michel Sardou. Il devait également mettre en scène « Carmen » au Pacific Opera à Victoria, en Colombie-Britannique ; et « Arlequin, serviteur de deux maîtres », de Goldoni, au TNM. Sans compter un projet en Italie. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il s’inquiète, moins pour lui que pour les jeunes créateurs dont l’élan de carrière vient de s’arrêter net, nous dit-il en entrevue.