Les exclusivités
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Nous vivons dans un monde qui nous aurait semblé complètement inimaginable il y a quelques années. Et c’est amusant parce que même si ce futur-là est devenu notre présent, on continue de trouver que c’est un peu étonnant. Lors d’une conférence intitulée « Décoder l’avenir : l’importances des signaux faibles », Catherine Mathys, associée chez La Société des demains, a expliqué, lors d’Interface - Québec, un événement organisé par Capitale numérique, que nous sommes dépassés par notre présent, davantage que par notre futur.
On les voit tous les jours : une jeune fille devant une banque alimentaire, une personne qui retire des produits de son panier d’épicerie lorsqu’elle arrive à la caisse, un adolescent complètement désemparé dans un centre commercial, un·e aîné·e que personne ne vient voir, une mère qui dort dans sa voiture avec ses enfants, faute de logement, un homme qui dort sous un abri dans un parc. On détourne le regard, on ferme les yeux. Voir la misère des autres nous met mal à l’aise. Et on a peur parce que cela peut nous arriver.
En dépit de son parcours académique dominé par les sciences naturelles, François Dubé rêvait de s’intégrer au milieu du cinéma, une avenue professionnelle qu’il croyait cependant inaccessible. Un état d’esprit remis en question par sa victoire à la « Course Évasion autour du monde » en 2012, qui lui a fourni les moyens nécessaires pour s’équiper en matériel et se réorienter en tant que réalisateur autonome. Il a finalement fondé six ans plus tard sa propre entreprise, Frangin, qui n’a cessé de croître depuis en produisant des projets de courts et de longs métrages documentaires, de séries télé et, dernièrement, de réalité virtuelle. Le Lien MULTIMÉDIA a discuté de ce projet en cours de développement, intitulé « L’architecture du bonheur », avec l’entrepreneur de Québec.
Chercheuse en design chez P2CO, Juliana Alvarez demande chaque année à ses enfants d’écrire une liste de cadeaux. Il y a trois ans, son fils lui a demandé différents types de robot, un pour ranger sa chambre, un autre pour faire le ménage, un autre pour cuisiner. Tout en bas de sa liste, il a ajouté un LEGO Stars Wars, cadeau qu’il a reçu. Mais, à partir de ce moment, il s’est mis à s’intéresser aux robots et a commencé à en prototyper. Pendant des mois, il a expérimenté en utilisant différents types de matériaux, demandant à son grand-père de l’aide pour l’aspect robotique. Son parcours exploratoire a commencé, mais peut-on appeler cela de l’innovation ? C’est la question que la spécialiste de la recherche utilisateur à poser lors d’une conférence lors de la première édition d’Interface, un événement organisé par Capitale numérique.
Au terme de ses études collégiales en dessin animé, Zachary Bathalon a rejoint la petite équipe du studio indépendant Triple Boris, pour y offrir ses talents d’illustrateur, d’animateur et de concepteur de personnages. Au cours de ses quatre années de carrière chez le développeur varennois, l’artiste spécialisé en création 2D s’est découvert une passion pour la conception de jeu (game design) et n’a pas hésité à saisir l’opportunité de concevoir un jeu vidéo par lui-même lorsqu’elle s’est présentée. C’est ainsi qu’il s’est lancé dans la création d’« Imposter Syndrome », un jeu de plateforme et de casse-têtes dont le prototype a fait l’objet d’une demande de subvention au Fonds des médias du Canada (FMC). Le Lien MULTIMÉDIA s’est entretenu avec le créateur pour en apprendre davantage sur son projet de coeur.
En guise de nouvelle contribution à l’essor économique montréalais, la Ville de Montréal et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain ont coorganisé le 27 mai un rassemblement des divers milieux entrepreneuriaux au Centre PHI, intitulé « Le français au coeur des affaires ». Cet événement – le premier d’une potentielle série – avait pour but de faire découvrir aux participants les avantages de la langue française dans un contexte d’affaires, peu importe la taille de leur entreprise ou de leurs moyens. Le Lien MULTIMÉDIA a répondu présent pour en rendre compte.