Les exclusivités

Stratège en expérience client omnicanal depuis 30 ans, Daniel Lafrenière a travaillé avec des institutions publiques et privées depuis tout ce temps. Pour lui, l’humain doit se trouver au coeur de la réflexion de l’expérience client. Dans une conférence lors de la première édition du Rendez-vous numérique, il a livré un vibrant plaidoyer pour que l’État soit plus humain dans ses interactions numériques avec ses clients. « A-t-on oublié l’humain quelque part ? lance-t-il. A-t-on oublié le client ? » Ce dernier, explique le spécialiste, recherche la simplicité d’accès, d’utilisation, des façons de faire et des règlements.

Lorsqu’elle a joint l’industrie québécoise du jeu vidéo il y a près de cinq ans, Mariève Beauchemin n’avait pas l’intention de créer elle-même des jeux, mais bien d’appuyer les développeurs indépendants pour qu’ils puissent se concentrer sur leur passion créatrice. Une mission qu’elle a accomplie sous la bannière de l’agence Purple is Royal, celle des studios Affordance et ManaVoid, et plus récemment avec l’Indie Asylum, où elle a été promue directrice principale des programmes. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, la gestionnaire a pu planifier la mission du Québec à la Game Developers Conference (GDC) de San Francisco, en collaboration avec le Centre d’entreprises et d’innovation de Montréal (CEIM) et la Guilde du jeu vidéo du Québec. Le Lien MULTIMÉDIA s’est entretenu avec elle pour en savoir davantage sur cette initiative et sur ce qu’elle révèle par rapport au climat de l’industrie.

Entrepreneur dans l’âme, Nicolas Bearzatto a lancé son entreprise de paysagiste dans l’ouest de l’île de Montréal à l’adolescence. Il a continué à gérer ses 250 clients pendant ses études à HEC Montréal, où il réalise une licence en commerce en logistique, gestion des matériaux et de la chaîne d’approvisionnement. À la fin de son parcours universitaire, il retrouve un ami d’enfance, Francis Dubé, ingénieur informatique de formation, et tous les deux fondent DeepSight.

Alors qu’il menait son baccalauréat en loisir, culture et tourisme à l’Université du Québec à Trois-Rivières, Guillaume Roy-Grondin a découvert l’existence du microprogramme en développement du sport électronique, exclusivement offert par l’établissement trifluvien dans la plupart de ses campus. Intrigué par le sujet du programme – étant lui-même passionné de jeux vidéo –, il s’y est inscrit en marge de ses études régulières, une expérience qui lui a permis d’explorer les multiples facettes de l’univers du e-sport. Aujourd’hui finissant, il décrit son parcours au dévoilement de l’événement qu’il a contribué à organiser dans le cadre de ses études, le festival JOU3R UQTR, une conférence à laquelle Le Lien MULTIMÉDIA a répondu présent.

Avant d’arriver chez Plus Company, Karine Courtemanche a passé 20 ans chez Omnicom Media Group. Elle a été présidente de Touché !, qui faisait partie de son portefeuille d’agences. Alors qu’elle gérait plusieurs agences, elle a appris l’art de créer des outils, des structures, des façons de faire qui pouvaient être partagées par plusieurs agences afin quelles puissent travailler en réseau. Plus Company compte une dizaine d’agences, dont Cossette, chacune possédant une culture entrepreneuriale. Après avoir identifié les besoins communs à l’ensemble de ses clients, l’entreprise a créé Smart Persona, un outil d’intelligence artificielle conçu pour créer des personas synthétiques sur mesure.

D’abord et avant tout cinéaste, Jeremy Peter Allen est sorti du programme de cinéma de l’Université Concordia en 1991. Scénariste et réalisateur indépendant, il a signé en 2004 le long métrage « Manners of Dying », avec Roy Dupuis. Il a réalisé de nombreux courts métrage, quelques projets documentaires et un peu de télé. En 2024, il a terminé le tournage d’un nouveau court métrage, « Fuck All Whites », qui traite de l’extrême droite à Québec, la ville où il vit et travaille, et qui a été présenté à Fantasia. Il a été embauché comme professeur praticien au nouveau baccalauréat en cinéma et culture numérique en 2022, dans lequel il supervise les projets de création des étudiants. À travers tout cela, depuis deux ans, il s’intéresse, comme un peu tout le monde, à l’intelligence artificielle au cinéma. Comme praticien et enseignant, il va falloir qu’il l’enseigne éventuellement, déclare-t-il à Qui fait Quoi.