Les exclusivités

Un an après avoir performé à la Place des Arts « 1 Drop 1000 Years » à l’occasion du festival MUTEK, Martin Messier a occupé un espace à la Société des arts technologiques (SAT) pour en présenter une suite spirituelle, qu’il a intitulée « Astronomical Water ». Cette structure en trois panneaux – chacun composé de 39 valves et d’autant de lumières stroboscopiques – a offert aux visiteurs de la seconde édition du Village Numérique une expérience immersive sans écran, rythmée par les clapotis de 117 gouttes d’eau en microgravité. Le Lien MULTIMÉDIA a cherché à en savoir davantage auprès de son créateur.

Mathieu Lachaîne a commencé sa carrière en cybersécurité en 1998. En 2001, il lance sa première entreprise qu’il vend en 2012, puis commence à travailler dans le domaine du bâtiment intelligent. En 2019, il cofonde, avec son père, Sentiom, une entreprise qui développe des solutions pour des bâtiments intelligents cyber sécurisés grâce à l’Internet des objets (IoT) et l’intelligence artificielle. « Après le cégep, j’ai arrêté les études pour travailler directement en cybersécurité, explique-t-il au Lien MULTIMÉDIA. Puis, de 2021 et 2014, j’ai étudié pour obtenir mon MBA à l’Université de Paris-Dauphine, en France. »

Bien qu’il occupe aujourd’hui de hautes fonctions chez Sporobole, Marc-Olivier Ducharme admet volontiers avoir eu un parcours atypique avant de s’établir dans le milieu de la tech. Ayant abandonné ses études en informatique au profit des sciences politiques, il a travaillé à la gestion de l’information pour Service Canada avant de rejoindre Communautique, où il a notamment contribué à l’émergence des Fab Labs au Québec. Des emplois adjacents au domaine du numérique, où l’actuel directeur de l’innovation, des stratégies et des partenariats du centre d’art sherbrookois a puisé des acquis communautaires qui guident depuis ses décisions. Le Lien MULTIMÉDIA a discuté avec lui de ses démarches en marge d’une table ronde qu’il a animée au MUTEK Forum.

Ayant grandi dans une famille passionnée par le jeu vidéo, Justin Roberts accorde depuis toujours une place de choix à ce médium, qu’il considère comme une pierre angulaire de sa culture personnelle et de ses connexions avec ses proches. Une appréciation qui l’a encouragé à se spécialiser dans les études du jeu vidéo, puis à intégrer son industrie en tant que testeur de localisation. Dernièrement, le diplômé de l’Université Concordia a rejoint les rangs du programme de mentorat de GAMERella, où il espérait apprendre ce qu’il lui fallait pour être en mesure de raconter ses histoires à travers des oeuvres vidéoludiques. Le Lien MULTIMÉDIA l’a rencontré pour discuter de son parcours et de ses ambitions.

En plus d’étudier le commerce et l’économie à l’Université McGill, Jovan Rohac et Aimee Li partagent un goût prononcé pour l’engagement sociopolitique, ayant tous deux fait partie des conseils jeunesse de leurs municipalités respectives et ayant milité pour les divers volets de la gouvernance technologique. Une volonté qui les a encouragés à s’investir dans la branche canadienne de l’organisation Encode – qui rassemble de jeunes acteurs de partout dans le monde pour lutter contre l’irresponsabilité en matière d’intelligence artificielle – jusqu’à en assurer la direction. Les codirecteurs ont discuté de leur mandat avec le Lien MULTIMÉDIA en marge de leur intervention au MUTEK Forum.

Depuis sa fondation à Montréal en 2018, le studio d’art numérique Isotone mène des allers-retours entre la métropole et Paris au fil des projets, repoussant à chaque fois les limites créatives de ses membres. Les quatre créateurs inscrits sous sa bannière, soit Félix Bonjour, Hugo Fournier, Lilian Guiran et Bar Rubinstein, exploitent la multiplicité de leurs savoir-faire – peinture, programmation, design sonore… – pour bâtir des installations immersives se voulant chargées émotionnellement. Une sensibilité qu’ils exposent ce mois d’août au Village Numérique de MUTEK et d’Xn Québec, à travers leur pièce intitulée « Dialogues ». Le Lien MULTIMÉDIA en a discuté sur place avec Lilian Guiran.