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    « Malaise dans la civilisation » d’Étienne Lepage : la cocasse irresponsabilité humaine « Malaise dans la civilisation ». Photo: Gunther Gamper

    « Malaise dans la civilisation » d’Étienne Lepage : la cocasse irresponsabilité humaine

    13 novembre 2022, 12h56
         |      Article rédigé par Yves Tremblay     

    Le théâtre La Chapelle scènes contemporaines présente jusqu’au dimanche 13 novembre « Malaise dans la civilisation », un « vivarium philosophique » qui interroge sur le théâtre et les rapports sociaux. Le Lien MULTIMÉDIA y a assisté et a interrogé un membre du public invité de façon impromptue à monter sur scène.

    D’abord créée pour le Festival TransAmérique à Montréal au printemps 2022, la pièce s’oriente autour du texte du prolifique dramaturge (et traducteur) Étienne Lepage, qui autoproduit ce spectacle, en plus d’en assurer conjointement la mise en scène. Auteur de pas moins de 17 pièces de théâtre, il désirait une fois de plus joindre son travail à celui de la metteure en scène Alix Dufresne, une collaboration qui ne date pas d’hier. Interprété par quatre comédiens (Florence Blain Mbaye, Maxime Genois, Renaud Lacelle-Bourdon et Alice Moreault), le spectacle se serait bâti en bonne partie selon les personnalités de ses interprètes et après de multiples séances d’improvisations.

    D’entrée de jeu, la pièce commence sans noir traditionnel, pleine lumière dans la salle et sur scène – éclairage déboussolant qui dure presque tout le spectacle d’ailleurs –, avec ses quatre comédien·ne·s qui semblent se demander où ils sont. Tel.e.s des « touristes » du théâtre, ils et elles découvrent d’abord progressivement les lieux, en mimes étonnés. Spots, rideaux, compères et public sont pris en considération. Insouciants et maladroits, appréhensifs ou amusés, les performeurs se mettent bientôt au défi les uns les autres, effrontément, de manière anarchique, comme inconscients de leurs gestes. Ils sont tentés par un plateau de gâteries, mais se retiennent pourtant d’y toucher. Scènes hors-champ, adresses au public, crises et moments de folie, voire de violence, se succèdent dans un ballet improbable de petits riens qui font notre quotidien, en défiant les conventions sociales et théâtrales.

    Brisant catégoriquement le quatrième mur, un spectateur se voit même invité, presque forcé, à monter sur cette « scène ». À la première, il s’agissait de Maxence Gras, à qui nous avons parlé quelques instants après le spectacle. Ayant lu à propos de la pièce avant de se retrouver dans la première rangée, il se doutait que ce soit possible qu’il ait à intervenir. Fébrile, il a tout de même un peu résisté au départ. « C’était quand même agréable. Les comédiens étaient super rassurants, leur posture envers moi était rassurante. Ils m’appelaient tous par mon nom, notamment. C’est le genre de performances que je consommais beaucoup ces dernières années en fait, et ce genre de choses arrive assez souvent. Quand il y a une collaboration du public, la posture est beaucoup moins confortable, pour le public. Il y a une espèce de volonté de confrontation, j’ai l’impression, que je n’ai pas du tout sentie ici. C’est pour ça que je dis que je me sentais d’une certaine façon en sécurité. C’était une posture déstabilisante, évidemment, d’être devant plein de gens. Je ne suis pas comédien. J’étais finalement assez content de quitter la scène, même si c’était relativement agréable. Je vais probablement m’en rappeler beaucoup plus longtemps que si j’étais juste resté dans la salle. Je pense que ça va me prendre un petit bout de temps avant "d’englober" le sujet », commente le « spectateur », qui a entre autres oeuvré en art visuel avant de pratiquer aujourd’hui l’ébénisterie. À plusieurs moments, il participait très activement au spectacle. Il ajoute en outre qu’il « fallait qu’il s’occupe », puisque le temps lui paraissait long sur scène.

    Questions existentielles sans réponses, absurdités et destructions s’entrechoquent dans « Malaise dans la civilisation », un titre qui fait d’ailleurs allusion à l’ouvrage de Sigmund Freud de même dénomination. En se « déresponsabilisant de soi-même », en criant au personnage anxieux de se calmer, entre autres à un moment, on comprend que l’humain n’agit pas comme il le faudrait. Un personnage lance en outre : « Sa manière de parler, c’est la musique de sa fuite. »

    Photos : Gunther Gamper

    « Malaise dans la civilisation »

    • Un spectacle produit par Étienne Lepage
    • Mise en scène : Alix Dufresne + Étienne Lepage
    • Texte : Étienne Lepage
    • Interprétation et cocréation : Florence Blain Mbaye + Maxime Genois + Renaud Lacelle-Bourdon + Alice Moreault
    • Scénographie et costumes : Odile Gamache
    • Lumières : Leticia Hamaoui
    • Musique : Robert Marcel Lepage
    • Direction technique, assistance à la conception d’éclairage et régie : Ariane Roy
    • Production déléguée : DLD – Daniel Léveillé Danse
    • Coproduction : Festival TransAmériques + L’ANCRE – Théâtre Royal (Charleroi) + Maison de la culture Marie-Uguay + Espace Le vrai monde ? + Salle de diffusion de Parc Extension + DLD – Daniel Léveillé Danse
    • En partenariat avec Série B.
    • En savoir plus : lachapelle.org/fr/programmation/malaise-dans-la-civilisation
    • Horaire des représentations : Jeudi 10 novembre à 20h ; vendredi 11 novembre à 20h, samedi 12 novembre à 20h avec discussion après la représentation et dimanche 13 novembre à 15h
    • La Chapelle, Scènes Contemporaines : 3700, rue Saint-Dominique - Montréal. Billetterie : 514.843.7738 / billetterie@lachapelle.org - lachapelle.org

    La Chapelle remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des Arts du Canada, le ministère du Patrimoine canadien, le Conseil des arts de Montréal, le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale et la Ville de Montréal

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