[REPORTAGE PHOTO] « Capitalocène ? », d’Oli Sorenson
L’artiste visuel pluridisciplinaire Oli Sorenson présente la suite de sa série « Panorama de l’anthropocène » avec l’exposition « Capitalocène ? », à la galerie Art Mûr à Montréal jusqu’au 26 février. La proposition multiple offre des vidéos, des toiles et des impressions qui utilisent les couleurs vives et le carré. Cette forme géométrique se décline (et se remixe) notamment en images d’automobiles, de bidons d’essence, de sacs de magasinage, de fioles de vaccins, de porte-containers, de carte de crédit, d’édifices, d’égouts.
Avec l’utilisation de la répétition dans ses tableaux, entre autres, l’artiste veut provoquer une réflexion sur « l’échange des ressources par la chaîne d’approvisionnement globale en tant que principal agent actif dans la crise des changements climatiques ». Désignant les activités humaines et leurs répercussions sur l’écologie, particulièrement ici le système économique qui en est à la source, l’exposition remet en question l’abattage animal ou la coupe forestière, tout en exposant les inondations, le smog ou les tempêtes. Comme brèche optimiste, « Capitalocène ? » suggère enfin des panneaux solaires.
Assumant et dénonçant à la fois le commerce de l’art, Oli Sorenson offre en outre des jetons non fongibles (NFT) en ligne de ses oeuvres.