Caroline Laurin-Beaucage, Chi Long, BJM, Rhodnie Desir.
Photo: Denis Martin, Alex Tran, Sasha Onyshchenko, Kevin Calixte
Les Prix de la Danse de Montréal (PDM) annoncent de nouveaux critères destinés à raviver la création et piquer l’inventivité du milieu, réveiller l’imagination des artistes et diffuseur.euse.s. en danse, et susciter des occasions inédites d’explorations créatives et technologiques.
Si les salles sont restées fermées la majeure partie de l’année, la création et la diffusion, elles, doivent vivre ! Les PDM ont adapté leurs critères de l’édition 2021, pour cette période de pandémie, afin de faire une place aux oeuvres présentées via les technologies de diffusion et aux œuvres numériques, en plus de celles présentées en salle. Ainsi, les différents modes de diffusion numérique en danse, sous les formes d’œuvres installatives, vidéographiques et cinématographiques, y font leur entrée, pour donner un souffle à la danse et s’accorder à notre nouvelle réalité.
Ces critères élargis se résument en trois points :
- La saison 2020-2021est exceptionnellement prolongée jusqu’au 31 août 2021, au lieu du traditionnel 30 juin. La remise des prix aura toujours lieu en novembre.
- Un.e artiste québécois.e ayant créé ou dansé une œuvre numérique diffusée lors de la saison 2020-2021, soit une production Web, un film, une œuvre multimédia, etc., est admissible aux divers Prix de la Danse de Montréal.
- Un.e artiste international.e ayant créé ou dansé une œuvre numérique présentée par un.e diffuseur.seuse montréalais.e lors de la saison 2020-2021 est admissible au Grand Prix de la danse de Montréal, tout comme un.e artiste local.e.
Toutes les oeuvres en danse ayant connu une diffusion en présentiel ou via une technologie numérique sont donc automatiquement éligibles, mais peuvent en plus être déposées via le site des PDM pour faciliter le travail du jury.
Les PDM espèrent ainsi que les chorégraphes seront inspirés.es à mobiliser leurs équipes pour réaliser des oeuvres exceptionnelles, et que les diffuseur.euse.s soutiendront ces efforts pour faire de cette fin de saison un bourgeonnement artistique. Les formes inventives et les partenariats encore inexplorés sont encouragés. Après cette dernière année riche en défis, les artistes comme le public méritent de prendre part à un mouvement d’effervescence créative, dans lequel aucune proposition n’est trop petite ou trop grande, car l’important est de créer et de diffuser.
« Les Prix de la Danse souhaitent stimuler les créations et les collaborations inattendues, commente Marie Chouinard, présidente, Les Prix de la Danse de Montréal. C’est avec enthousiasme que nous regardons vers l’avant et encourageons les chorégraphes et les artistes à créer, ensemble, des films ou tout autre type d’œuvre multimédia. Nous souhaitons aussi motiver les diffuseur.euse.s en danse, qui ont vu leurs salles fermées au cours de la dernière année, à forger de nouveaux partenariats de création et de diffusion à travers les technologies que nous connaissons ou que nous découvrons. »
