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    [PODCAST] Le rappeur indépendant Kareem, d’une enfance difficile à l’entraide Kareem. Photo: Courtoisie

    [PODCAST] Le rappeur indépendant Kareem, d’une enfance difficile à l’entraide

    29 janvier 2021, 08h50
         |      Article rédigé par Yves Tremblay     

    Le rappeur montréalais Kareem, d’origine marocaine, écrit des chansons depuis une quinzaine d’années. Il raconte une partie de son histoire familiale intime et nous parle de sa réalité, de ses collaborateurs musicaux également. Avec le vidéoclip de son dernier titre « Mea Culpa », il aborde le sujet du suicide et de la santé mentale, particulièrement pertinent en ces temps de confinement.

    Arrivé au Canada dans la région d’Ottawa à l’âge de 2 ans, Kareem vit à Montréal depuis 2008. Il apprend au départ à jouer de la guitare et évolue au sein de la formation punk-rock « No Self Control ». Il découvre ensuite le rap français avec l’artiste Shurik’n (membre d’IAM) et il tombe littéralement en amour avec cette musique « qui colle à ma personnalité », pour citer ses propres mots. Il ajoute : « C’est un style musical où tu peux t’exprimer en détail... Je peux te raconter ma vie au complet dans une chanson tu sais. C’est sûr que je joue encore de la guitare. Probablement que le prochain single, ça va être une petite ballade alternative, mais encore là, je ne sais pas. J’y vais vraiment au feeling. Je fais de la musique comme je la ressens... On est beaucoup sur le branding, surtout dans l’industrie musicale. On veut toujours rester dans une ligne droite, dans une même ligne musicale, mais je reste ouvert à tout. J’aime tous les styles musicaux. »

    Kareem écrit tous ses textes et collabore entre autres avec un de ses amis, le musicien Quest, du studio Dreamland à Gatineau. Quest réalise le mixage et il filme également, au service de nombreux vidéoclips de Kareem, environ une douzaine jusqu’à présent. Le rappeur signe d’ailleurs le montage de tous ses clips. À distance, il crée aussi avec DaHeala, qui compose toute la musique du célèbre The Weeknd notamment. Kareem décrit le lien qui les unit : « C’est un gars de Gatineau et il a beaucoup d’expérience. J’avais commencé à faire de la musique avec lui, puis on a gardé contact. C’est comme un frère pour moi. Il a super bien réussi dans ses trucs et je suis extrêmement fier de lui, puis je trouve ça bien qu’il ne m’ait pas oublié. On est de bons amis, authentiques. » Pour l’instrumentale du titre « Mea Culpa », Kareem confie qu’il l’a simplement acheté sur YouTube, puisque la musique lui plaisait.

    L’artiste hip hop a connu une enfance particulière, dans un contexte pour le moins imparfait. Il raconte l’absence de son père notamment, qui quitte son poste à l’ambassade du Maroc à Ottawa, ce qui avait au départ amené toute la famille au Canada, pour aller ensuite travailler de son côté en Angleterre. Kareem n’a alors que 5 ans. Sa mère elle, femme de ménage analphabète, reste plus près de lui, mais elle ne peut pas héberger son fils chez les nantis pour qui elle est employée comme bonne ou nourrice. Enfant, Kareem va donc vivre dans des familles d’accueil, sans la voir régulièrement pendant de nombreuses années. À une certaine époque, il ne la verra presque pas pendant une année complète.

    Depuis le début de la pandémie, malgré la sortie de quelques titres et de vidéoclips, Kareem confie aujourd’hui trouver l’époque difficile « mentalement surtout ». « On dirait que je ne vis plus rien en ce moment, alors j’ai pas d’inspiration » déplore-t-il. À l’automne 2020, il faisait tout de même paraître le titre « Osiris » et le 29 janvier 2121, il sort « Mea Culpa ». Ce dernier vidéoclip tente de susciter le dialogue autour de la santé mentale, en particulier autour du sujet du suicide. Il l’aborde ainsi : « Le suicide, ça fait extrêmement longtemps que je veux en parler. Je ne l’avais jamais fait parce que j’avais jamais eu le courage de le faire, mais depuis la dernière année, regarde, je fais ce que j’ai envie de faire en musique. Je vais arrêter de faire des choses, ou de faire de la musique pour plaire aux gens, ou plaire aux médias, ou peu importe. Je vais le faire juste pour que ça me plaise à moi, tout simplement... J’explique dans la chanson pourquoi je suis tel que je suis en ce moment, pourquoi j’en suis arrivé là... toutes les difficultés que j’ai dû traverser. Tu sais, il y a des choses qui sont pas de ma faute, c’est certain, mais quand tu vieillis, t’apprends à te connaître, et toute décision que tu prends t’amène à une certaine place dans ta vie. Après, ça dépend comment tu gères ces situations-là. Après tu make the best out of it... On vit tous des choses, on a tous eu des difficultés, mais il faut prendre ces difficultés-là puis en sortir encore meilleur... Si t’es capable d’être positif, ça rend une personne plus forte. C’est un peu ça que j’explique dans le clip. Le suicide c’est pas une solution, on a des ressources, faut qu’on se parle entre nous, faut s’exprimer. » À la fin du vidéoclip, on donne la référence à un organisme d’écoute et de prévention du suicide, le 1-866-APPELLE (besoinaide.ca). Kareem croit qu’une façon de surmonter les difficultés c’est d’en parler, avec ses amis, sa famille. Pour lui c’est aussi, par la musique, une manière de retirer quelque chose de bien des situations difficiles.

    Son engagement se poursuivra en 2021 avec la parution d’un prochain titre intitulé « Encore », une chanson en hommage à un proche de sa famille, un jeune homme qui s’est enlevé la vie il y a quelques années. Kareem essaye de faire des chansons significatives pour lui, qui viennent le chercher. Pour l’été prochain, il compte par ailleurs sortir un air plus dansant et léger. Il souhaite en outre que ses derniers singles l’aideront à aller chercher des ressources pour les prochains.

    Enfin, Kareem offre son entière disponibilité sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram (Kareemlive) pour toute personne ayant besoin de parler.

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